JEUDI 2 avril, 2015

1_ LA VENUE DE JÉSUS


Ils ont vu le Sauveur


Bien que s’adressant d’abord aux Gentils, Luc était conscient de l’importance de l’héritage juif venu de l’Ancien Testament. Il prend soin de relier l’histoire du Nouveau Testament avec l’Ancien et relate la scène magnifique de Marie et Joseph qui vont faire circoncire Jésus le huitième jour au temple à Jérusalem, tout cela en accord avec la loi juive (Lc 2.22-24).

Lisez Luc 2.25-32.

Remarquez trois points sur la théologie du salut que Siméon met en lumière : le salut se fait par Jésus ; le salut est préparé par Dieu ; le salut est pour tous les peuples ; pour les Gentils aussi bien que pour Israël. Quel est le rapport ente ces vérités et le message du premier ange d’Apocalypse 14.6, 7 ?

La prophétie de Siméon a également prédit deux caractéristiques importantes du ministère de Jésus.
D’abord, Christ est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël (Lc 2.34). C’est vrai, Christ a apporté la lumière et le salut à tous, mais non sans prix à payer pour les bénéficiaires. Avec Christ, il n’y a pas de neutralité possible : soit on l’accepte, soit on le rejette, et de cette réponse dépend notre salut. Christ exige l’exclusivité. Nous demeurons en lui, ou nous ne demeurons pas en lui. Ceux qui demeurent en lui ressusciteront et feront partie de son royaume. Ceux qui le rejettent ou qui sont indifférents chuteront et périront sans espoir. La foi en christ n’est pas négociable.

Ensuite, Siméon fait une prophétie sur Marie : "et toi-même, une épée te transpercera l’âme" (Lc 2.35). Sans aucun doute, cela fait référence à la croix, que Marie devait voir. Marie et toutes les générations qui l’ont suivie devaient se souvenir que sans la Croix, il n’y a pas de salut. La Croix est l’axe autour duquel tourne tout le plan du salut.

Le salut est un don. C’est-à-dire que nous ne pouvons rien faire pour le gagner. Cependant, c’est un cadeau qui peut couter très cher à ceux qui l’acceptent pour eux-mêmes. Qu’est-ce que cela vous a couté de suivre Christ, et pourquoi ce prix à payer, quel qu’il soit, est-il tout de même plutôt peu élevé ?