DIMANCHE 29 mars

1_ LA VENUE DE JÉSUS

 

Un récit ordonné

 


Actes 1.1 nous dit qu’avant qu’Actes ne soit écrit, son auteur a écrit un premier livre. Cela, plus le fait que les deux récits sont adressés à Théophile, nous amène à en conclure que les deux livres ont un seul et même auteur. Les deux récits peuvent être vus comme les Tomes 1 et 2 d’ « Origine et Histoire de l’Église chrétienne ». Le tome I est un récit de la vie et de l’œuvre de Jésus (l’évangile de Luc) et le tome 2 (les Actes des apôtres) est un récit de la propagation du message de Jésus et de l’Église primitive.

Comment l’évangile a-t-il été écrit ? Lisez Luc 1.2, 3 et 2 Timothée 3.16.

Luc savait que beaucoup avait déjà écrit sur les évènements qui avaient ébranlé la ville de Jérusalem et au-delà : les évènements concernant Jésus-Christ. Les sources de ces œuvres littéraires étaient constituées entre autres de nombreux témoins oculaires et serviteurs de la Parole (Lc 1.2), référence claire aux disciples et à d’autres contemporains de Jésus. Luc lui-même avait été exposé à ces témoins et à ces serviteurs (comme Paul et d’autres chefs apostoliques) et probablement aussi aux évangiles écrits par Marc et Matthieu. Luc, de toute évidence, n’a pas été un témoin oculaire de l’histoire de Jésus, mais c’était un converti crédible et authentique.

Matthieu a écrit pour un public juif, présentant Jésus comme le Grand Maitre, l’accomplissement de la prophétie, et le Roi des Juifs. Il a souvent fait référence aux prophéties de l’Ancien Testament comme s’accomplissant en Christ. Marc a écrit pour un public romain, avec Jésus présenté comme un homme d’action. Luc, médecin et gentil, a écrit aux Grecs et aux Gentils à propos de Jésus universel, le Sauveur du monde. Luc mentionne que l’objectif de son livre est double : "présenter un récit ordonné" (Lc 1.3, TOB) et fournir des certitudes quant aux grands enseignements de cette nouvelle ère. Assoir des certitudes sur la vérité qui se trouve en Jésus, est l’un des objectifs de son évangile.

Luc, auteur inspiré de la Bible, s’est servi d’autres textes dans ses écrits. Intéressant. De toute évidence, cet emploi d’autres sources ne remet pas en question l’inspiration ou l’autorité de ce qu’il a écrit. Quelles leçons devons-nous tirer de cela pour nous, adventistes du septième jour, concernant la question de comment l’inspiration opère sur les auteurs inspirés, qu’ils soient canoniques ou non.