MERCREDI 18 février, 2015
8_ DES PAROLES DE SAGESSE

 

Compassion pour les pauvres



Le caractère de quelqu’un se mesure moins par la sagesse ou même par ses engagements religieux que par l’empressement à aider les pauvres et les nécessiteux. Ce n’est pas ce que vous avez qui donne la mesure de votre caractère. C’est ce que vous êtes pour votre prochain qui est la mesure du caractère. Le Samaritain qui sauve son prochain est plus près du royaume de Dieu que le prêtre (Lc 10.26-37). Le livre des Proverbes souligne et explique cette priorité.

Pour l’amour de Dieu : la première raison de faire de la compassion sa priorité se situe en Dieu lui-même, qui préfère la compassion humaine envers les pauvres plutôt que le zèle religieux (Pr 19.17, 21.13). Votre sensibilité pour les pauvres et vos actes concrets pour eux compte plus pour Dieu que tous vos actes de piété. En fait, Dieu est personnellement impliqué dans cette œuvre, à tel point que, lorsque nous donnons aux pauvres, c’est comme si nous donnions à Dieu lui-même (Mt 25.35-40).

Lisez Matthieu 25.35-40.

Que nous dit ce passage sur la manière dont Jésus s’identifie aux nécessiteux ? En quoi cette vérité devrait-elle avoir un impact sur nos rapports avec eux?

Pour l’amour des pauvres : la deuxième raison se situe en la personne pauvre elle-même, que Dieu a créée tout autant que la personne riche (Pr 22.2). L’égalité entre les humains, fondée sur le fait que Dieu les a tous créés, fait du pauvre quelqu’un d’aussi digne d’attention que le riche. Nous devrions aimer notre prochain pour ce qu’il est: un être fait à l’image de Dieu.

En même temps, pensez au bien que cela vous fait d’aider ceux qui en ont besoin. Notre nature fondamentale est égoïste. Par défaut, nous avons tendance à faire attention à eux avant les autres. En donnant de nous-mêmes, nous apprenons à mourir à nous-mêmes et à refléter davantage le caractère du Christ, et qu’est-ce qui a davantage de valeur que cela pour nous?

En quoi avez-vous un sentiment de satisfaction personnelle plus grand en aidant les autres plutôt qu’en ne faisant que des choses pour vous-mêmes?