LUNDI 9 février, 2015

7_ GÉRER LES CONFLITS


Soyez juste!


L’amour véritable n’est pas aveugle. Le fait de « couvrir » l’erreur de quelqu’un par amour ne signifie pas que l’on ne voit pas le péché et que l’on ne le reconnait pas comme tel. L’amour et la justice vont de pair. En hébreu, le terme signifiant « justice, » tsedeq, signifie également « amour, » « charité. » Impossible donc d’avoir une réelle compassion si nous ne sommes pas justes, et impossible d’être juste sans amour et sans compassion. Les deux idées sont indissociables.

Par exemple, exercer la charité envers les pauvres ne devrait pas se faire aux dépens de la justice. D’où la recommandation de ne pas favoriser les pauvres au tribunal (Ex 23.3). Si l’amour nous pousse à aider les pauvres, il serait injuste de les favoriser quand ils ont tort, simplement parce qu’ils sont pauvres. La justice et la vérité devraient donc aller de pair avec l’amour et la compassion. C’est cet équilibre sage qui caractérise la Torah, la loi de Dieu, et qui est enseigné et encourage dans le livre des Proverbes.

Lisez Proverbes 17.10, 19.25.

Que disent ces textes sur la nécessité de la réprimande et de la confrontation?

Le fait que Proverbes 17.10 suit immédiatement l’appel à couvrir la faute par amour (Pr 17.9) n’est pas un hasard. Cette mention du reproche en lien avec l’amour place l’amour dans sa juste perspective. Le texte laisse entendre un grand reproche.

Lisez Jean 8.1-11.

Comment Jésus réagit-il devant un péché affiché?

« En pardonnant à cette femme et en l’encourageant à mener une vie meilleure, le caractère de Jésus resplendit dans la beauté d’une parfaite justice. Sans pallier le péché, sans amoindrir le sentiment de culpabilité, il s’efforce, non pas de condamner, mais de sauver. Le monde n’avait pour cette femme que du mépris ; mais Jésus prononce des paroles de consolation et d’espérance. L’Être sans péché prend en pitié la faiblesse du pécheur, et lui tend une main secourable. Là où les pharisiens hypocrites condamnent, Jésus dit : « Va, et désormais ne pèche plus. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 457,458.