Lisez Proverbes
17.9, 19.11.
Quelle remarque cruciale est faite dans ces textes ?
Comment devons-nous réagir devant ceux qui tombent?
Quand quelqu’un a tout « loupé, »
c’est tellement tentant de répandre la nouvelle,
d’en parler aux autres. As-tu su ce qu’a fait
un tel ? Nous pouvons faire semblant d’être consternés
par l’acte en question, il n’en demeure pas moins
que nous aimons parler aux autres de ce qui est arrivé.
En bref, nous colportons des ragots, et c’est contre
cela que nous sommes mis en garde, car ce genre de comportement
entraine des disputes, même entre amis proches. Après
tout, si l’un de vos amis « loupe tout, »
quel genre d’ami êtes-vous si vous criez sur
tous les toits ce qu’il a fait ?
On nous conseille plutôt de couvrir la faute. Cela
ne veut pas dire que nous devons dissimuler le péché,
et faire comme si de rien n’était, comme si
la personne n’avait jamais rien fait de mal, n’est-ce
pas. Le péché qui est couvert est toujours
là, bien que caché. En fait, le mot en hébreu
traduit par « couvre » dans cette expression
a une dimension de « pardon » (Ps 85.2, Ne 4.5).
L’amour, et non les commérages, devrait être
notre réponse devant la faute de quelqu’un.
Lisez Proverbes
17.17 et 1 Corinthiens 13.5-7.
En quoi l’amour nous aide-t-il à faire face
à la faute d’un ami?
On n’aime pas un ami ou un conjoint parce qu’il
est parfait. On aime malgré leurs erreurs et leurs
faiblesses. Ce n’est qu’à travers l’amour
que nous apprenons à ne pas juger les autres, parce
que si l’on considère nos propres fautes et
nos propres manquements, nous sommes tout aussi coupables.
À la place, nous pouvons pleurer avec eux sur ce
qu’ils ont fait, et chercher un moyen de les aider
à s’en sortir. Après tout, si ce n’est
pas pour cela que les amis sont faits, alors à quoi
servent-ils ?
Repensez à une fois où vous avez vraiment
tout loupé et que l’on vous a pardonné
et réconforté. Qu’avez-vous appris sur
la manière dont vous pouvez si possible, faire de
même pour les autres?