Un roi devait nommer un nouveau ministre pour
le plus haut poste de son royaume. Dans ce but, il organisa
un concours de mensonge : celui qui dirait le plus gros
mensonge décrocherait le poste. Tous ses ministres
participèrent au concours, et chacun vint et prononça
son plus gros mensonge. Mais le roi n’était
pas satisfait. Leurs mensonges étaient bien faibles.
Le roi demanda à son conseiller le plus proche et
le plus fidèle : Pourquoi n’as-tu pas participé
?»
Le conseiller répondit : « Je
suis désolé de vous décevoir, Majesté,
mais je ne peux pas participer. »
« Pourquoi ? » demanda le roi.
« Parce que je ne mens jamais, » répondit
le conseiller. Le roi décida sur-le-champ de lui
donner le poste. En tant que pécheurs, mentir nous
vient plus facilement que nous ne le pensons. A nouveau,
comme nous devrions faire attention à nos paroles!
Lisez
Proverbes 19.
Bien que de nombreux sujets soient évoqués,
que nous dit ce chapitre sur le mensonge?
Le livre des Proverbes défend un standard éthique
élevé. Mieux vaut rester pauvre, ou même
perdre une promotion, si nous devons mentir pour l’obtenir,
Si nous devons sacrifier notre intégrité (Pr
19.1), Si nous devons tricher ou si le prix à
payer est la fidélité (Pr
19.22).
Lisez Proverbes
19.9.
Quelle est la responsabilité d’un témoin?
Mentir, en soi, est mal. Mais le faire au tribunal et sous
serment est encore pire. Dans de nombreux pays, le parjure
est un crime, et un crime très grave même.
Le témoin doit donc donner un témoignage fidèle
à la réalité. Ce n’est pas un
hasard si ce verset suit la mention de l’ami de celui
qui fait des cadeaux (Pr
19.6), et des pauvres qui sont haïs par leurs amis
et même leurs frères (Pr
19.7). L’idée, c’est que les témoins
ne doivent pas être influencés par la corruption
ou par le statut social de ceux contre lesquels ils témoignent.
Lisez Deutéronome
24.10-22. Quel principe important y a-t-il ici, et comment
devons-nous l’appliquer à nous-mêmes et
à nos rapports avec les nécessiteux ?