Comme nous venons de le voir, l’auteur de Proverbes
6.23, sous l’inspiration du Saint-Esprit, fait
un lien direct entre la lumière et la vie d’une
part et la loi de Dieu de l’autre. Au verset suivant,
il donne un exemple solide de la manière dont la
loi, comme la lumière et la vie, peut nous offrir
une protection spirituelle puissante.
Quel avertissement nous est donné dans Proverbes
6.24 Au-delà des choses évidentes, quel
avertissement plus subtil nous est donné ici?
Quand un croyant est tenté, la plus grande des tentations
est de trouver une raison religieuse pour justifier l’iniquité.
Se servir de Dieu pour rationaliser un comportement répréhensible
est non seulement une forme terrible de blasphème,
mais c’est puissamment trompeur. Après tout,
si quelqu’un pense « Dieu est avec moi, »
alors que pouvez-vous dire en réponse ? Cela peut
arriver même dans des cas d’adultère.
« Dieu m’a montré que cet homme ou
cette femme est la personne avec qui je dois être.
» Si c’est ce qu’elles croient, qui peut
s’opposer à ce que « Dieu » leur
a montré?
Remarquez également qu’il n’y a pas que
la beauté physique qui attire l’homme. Cette
femme se sert du langage, de paroles flatteuses, pour attirer
sa victime dans son piège. Il arrive souvent que
des hommes et des femmes se retrouvent dans des situations
compromettantes à cause de paroles subtiles et tentantes,
parfois même exprimées en des termes religieux.
L’auteur du livre des Proverbes cherche à nous
mettre en garde contre cette illusion.
La loi est le parfait antidote contre la langue enjôleuse
de l’inconnue. Seul l’impératif de la loi
et le devoir d’obéissance peuvent nous aider
à résister à ses paroles séduisantes,
qui peuvent sembler si vraies et si belles. En effet, la
séductrice vous trouvera non seulement beau, mais
également sage et brillant. Elle peut même
évoquer ses besoins spirituels. Et ironiquement,
« l’amour de Dieu » peur devenir dangereusement
une justification pour le péché.
Pensez combien nous sommes facilement amenés,
de même sous l’apparence de la foi, à
justifier de mauvaises actions de toutes sortes, et pas
seulement l’adultère. Pourquoi, alors, un engagement
absolu à la loi de Dieu est-il la seule protection
contre notre propre esprit et les tours qu’il peut
nous jouer ?