JEUDI 15 janvier, 2015

 

3_ UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

La menace de La mort


La majorité des gens ne pense pas à la mort quand ils pèchent. Ils ont d’autres choses en tête, en général la gratification et le plaisir immédiats qu’ils peuvent en tirer. Ce qui n’aide pas non plus, c’est que la culture populaire glorifie souvent l’adultère et d’autres iniquités. A contrario, le livre des Proverbes place le péché dans la bonne perspective, idée reprise de nombreuses années plus tard par Paul : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Rm 6.23).

Lisez Proverbes 7.22, 23.

En quoi l’adultère est-il vulnérable à la menace du péché?

Celui qui la suit est décrit comme quelqu’un qui a perdu sa personnalité et sa volonté. Il ne réfléchit plus. Le mot aussitôt (TOB) laisse entendre qu’il ne prend pas le temps de la réflexion. Il est comparé à un bœuf qui va à l’abattoir, à un imbécile que l’on lie pour le corriger, et à un oiseau qui se précipite dans le filet. Aucun d’entre eux n’a conscience que sa vie est menacée.

Lisez Proverbes 7.26, 27.

Qu’est-ce qui fait que la femme immorale est fatale?

Il est possible que la femme ici représente un peu plus qu’une « simple » femme adultère. En fait, elle représente des valeurs opposées à la sagesse. Salomon emploie cette métaphore pour avertir son élève contre toute forme de mal. Le risque est énorme, car cette femme ne se contente pas de blesser. Elle tue, et son pouvoir est tel qu’elle a tué même les hommes les plus forts. Autrement dit, d’autres avant vous, plus forts que vous, n’ont pas pu survivre entre ses mains. Le langage universel de ce passage suggère clairement que l’auteur biblique parle de l’humanité en général. (Le mot hébreu shéol dans le texte n’a rien à voir avec « enfer, » comme on le pense généralement. Il désigne le lieu où se trouvent les morts : la tombe.)

À la fin, l’idée, c’est que le péché, que ce soit l’adultère ou autre chose, mène à l’anéantissement, c’est-à-dire à l’opposé de la vie éternelle que Dieu veut que nous ayons tous par Jésus-Christ. Pas étonnant, comme nous l’avons dit dans l’introduction de samedi, que les mots employés soient forts. Nous parlons littéralement, de questions de vie ou de mort.

Pensez à des personnes « fortes » qui sont tombées lourdement. Pourquoi cela devrait-il vous faire trembler? Quelle est votre seule protection?