Lisez Proverbes
4.
Quelle vérité pratique trouve-t-on ici,
et comment l’appliquer dans nos vies, alors que nous
cherchons à être fidèles envers Dieu?
Le fait d’ « entendre » marque
la première étape de l’éducation.
Dans la pensée hebraïque, le siège de
la sagesse ou de l’intelligence se trouve non dans
le cerveau, mais dans les oreilles. Cela implique qu’avant
même de chercher à conceptualiser ou à
résoudre un problème, nous devons d’abord
l’entendre. Quand Salomon demande la sagesse, il demande
spécifiquement un « cœur qui entend
» (1 Rois 3.9, traduction littérale).
Le premier acte de sagesse, ainsi, est d’écouter,
ce qui laisse entendre que la sagesse vient de l’extérieur
(dans le cas présent, les parents). Nous ne pouvons
découvrir la sagesse par nous-mêmes. L’idée
même du self-made-man est impossible dans le domaine
de la sagesse biblique. La sagesse est avant tout quelque
chose que nous recevons, et non quelque chose que nous forgeons
par nos propres capacités ou que nous dénichons
grâce à notre propre maitrise et notre intelligence.
La capacité à « faire attention
» (en hébreu « mettre son cœur »)
implique que le cœur est engagé. La quête
de sagesse, ainsi, n’est pas qu’une entreprise
froide et objective. Le cœur, qui est le centre de
l’individu et (dans la pensée hebraïque)
le siège des émotions, participe à
cette quête de sagesse.
Lisez
Matthieu 13.44 et Jérémie 29.13.
Quel lien pouvez-vous faire entre ces versets et la
quête de sagesse telle qu’elle s’exprime
dans Proverbes 4 ?
Les émotions jouent un rôle crucial dans
notre existence humaine, on ne peut donc pas les ignorer
dans notre relation avec Dieu. Comment apprendre quelles
sont la place et la valeur convenables des émotions
dans notre vie spirituelle ? Comment vos émotions
vous ont-elles bien (ou mal) guidé et qu’avez-vous
appris de ces expériences?