DIMANCHE 15 mars, 2015

12_ L’HUMILITÉ DES SAGES

 

Pour qui te prends-tu?

 


Lisez Proverbes 30.1-3, 32, 33.

De concert, que disent ces versets?

La négation de soi abordée dans ces textes marque une pause notable par rapport à l’habituelle exaltation de soi des rois du Proche-Orient ancien, qui aimaient à se vanter de leur sagesse, de leurs réussites, et de leurs victoires militaires. On rapporte que Salomon lui-même surpassait tous les rois de la terre par sa richesse et par sa sagesse (1 Rois 10.23 ; Ec 2.9). Et puis bien sûr, Il y a eu Nabuchodonosor qui s’est exclamé : « N’est-ce pas là Babylone la Grande, que j’ai bâtie comme résidence royale, par la puissance de ma force et pour l’honneur de ma gloire ? » (Dn 4.27).

Notre auteur comprend sa propre ignorance, et c’est pourquoi il appelle la vantardise de la folie. Le terme en hébreu traduit par folie est ici « nabal », qui est le nom de Nabal, dont le comportement illustre également l’orgueil (1 S 25). Une telle vantardise, qui implique l’orgueil, a également un potentiel d’humiliation, et donc de colère et de querelles. L’apôtre Paul a également appelé certains de ses membres d’église insensés ceux qui se considéraient sages et, pire, qui s’en vantaient (2 Co 11.18, 19, Colombe.

Lisez Luc 18.9-14.

Pourquoi est-il plus facile qu’on ne le pense d’être comme le pharisien? Comment s’assurer de ne pas tomber dans le même piège, même de manière plus subtile ?

Il faut plaindre ceux qui se vantent (c’est généralement une façon de cacher ses insécurités, de toute façon). Cela montre simplement combien ils sont en fait ignorants et combien ils se trompent eux-mêmes.