Lisez Jacques
4.14. Quelle remarque cruciale fait-il ici ?
La vie est incertaine. Chaque respiration est un don. Jacques
4.14 emploie un mot grec très rare (atmis), traduit
par « vapeur » ou « brouillard ».
Tout comme le mot hébreu hellel (« respiration,
vapeur »), cité 38 fois dans lEcclésiaste
et qui est souvent traduit par « vanité
», il souligne la nature transitoire de lexistence.
Qui na jamais, en particulier à mesure que
lon avance en âge, ressenti combien la vie en
brève ? Vers la fin de sa vie, le célèbre
évangéliste Billy Graham a déclaré
: « je naurais jamais cru que la vie passerait
si vite. »
Autrement dit, limminence de la mort est toujours
présente. Un seul battement de cur nous sépare
delle. Nimporte lequel dentre nous, à
nimporte quel moment, pour quantité de raisons,
peut mourir en lespace dun instant. Comme Jacques
a raison quand il dit: « vous qui ne savez pas
ce qui arrivera demain » (4.14, S 21), y compris
la mort!
« Je ninsisterai pas sur la brièveté
et lincertitude de la vie. Mais il y a un terrible
danger - danger trop peu compris - à tarder de répondre
aux appels pressants du Saint-Esprit. En réalité,
ce délai est une décision de vivre dans le
péché. » Ellen G. White, Le meilleur
chemin, p. 30.
De plus, non seulement la vie est courte, mais en elle-même,
elle peut également être insatisfaisante.
Lisez Ecclésiaste
2.15-19; 4.4; 5.10 ; 9.11, 12.
En quoi le message de Salomon ne fait-il quajouter
àce que Jacques dit?
Il y a tant dinjustice, tant dinégalités,
tant de choses qui nont pas de sens dans la vie. Pas
étonnant que nous soupirions tous après la
promesse de la vie éternelle que nous avons à
travers Jésus. Sans cela, nous ne sommes quune
vapeur qui aura bientôt disparu et sera oubliée
à jamais.
Faites le point: dans quelle mesure le monde vous tient-il
pris dans son étreinte ? Comment toujours garder
à lesprit combien tout cela est-il fugace ?