JEUDI 20 Novembre, 2014

9_ UN SEUL LÉGISLATEUR ET JUGE


Connaitre et faire ce qui est bon


Lisez Jacques 4.15-17 dans le contexte des versets qui précèdent.

Quelle remarque cruciale fait-il ici?

Ici, Jacques évoque l’attitude d’arrogance. En fait, il qualifie cette attitude de « gloriole », et les paroles prononcées de "présomption" (Colombe) ; il ajoute que "c’est mauvais." Voilà combien la bonne attitude est importante pour le chrétien.

Lisez le verset 17. La Bible définit le péché de deux manières : (1) faire le mal; (2) ne pas faire le bien. La première définition est donnée par Jean: « le péché est une transgression de la loi » (1 Jn 3.4, Ostervald). Certaines versions modernes traduisent "le péché est la violation de la loi", mais le mot grec anomia indique des transgressions spécifiques de la loi plutôt qu’un comportement hors-la-loi permanent (voir son emploi dans Rm 4.7, Tt 2.14, He 10. 17). Jacques 4.17 donne la deuxième définition: "Si donc quelqu’un sait faire le bien et ne le fait pas, c’est un péché pour lui." Il nous faut donc aller plus loin que simplement résister à la tentation de faire du mal. Nous sommes appelés à être des enfants de lumière (Ep 5.8) et que « notre lumière brille devant les gens, afin qu’ils voient vos belles œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Mt 5.16, c’est l’auteur qui souligne).

Bien entendu, on pourrait facilement se décourager, car, après tout, qui peut faire constamment tout le bien qu’il peut chaque jour ? Mais là n’est pas la question. Même la vie de Jésus n’a pas été un parcours rempli d’activités incessantes. Il y a eu des moments où il s’est retiré pour prier ou simplement pour se reposer (Lc 5.16, Mc 6.31). Et plus important encore, il a recherché la volonté de Dieu dans tout ce qu’il faisait (Jn 5.30), Jésus a même comparé le fait de faire la volonté de Dieu au fait de manger : « Ma nourriture c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jn 4.34). Il y a des limites à ce que l’on peut avaler en une seule foi, de la même manière, il y a des limites à ce que l’on peut accomplir. C’est pourquoi, Jésus poursuit en disant que certains sèment et d’autres moissonnent, mais qu’ils se « réjouissent ensemble » (V 36-38), Alors que nous œuvrons pour le Seigneur, nous serons encouragés à faire davantage et à prier pour un plus grand empressement à être employé de toutes les manières possibles.

Comment la prière nous aide-t-elle à mourir à nous-mêmes et ainsi à conserver une attitude de soumission à la volonté de Dieu ? Quels que soient vos projets, comment apprendre à les abandonner au Seigneur ?