Lisez Jacques
4.15-17 dans le contexte des versets qui précèdent.
Quelle remarque cruciale fait-il ici?
Ici, Jacques évoque lattitude
darrogance. En fait, il qualifie cette attitude de
« gloriole », et les paroles prononcées
de "présomption" (Colombe) ; il
ajoute que "cest mauvais." Voilà
combien la bonne attitude est importante pour le chrétien.
Lisez
le verset 17. La Bible définit le péché
de deux manières : (1) faire le mal;
(2) ne pas faire le bien. La première
définition est donnée par Jean: «
le péché est une transgression de la loi
» (1 Jn 3.4, Ostervald). Certaines versions modernes
traduisent "le péché est la violation
de la loi", mais le mot grec anomia indique des
transgressions spécifiques de la loi plutôt
quun comportement hors-la-loi permanent (voir son
emploi dans Rm
4.7, Tt 2.14, He 10. 17). Jacques 4.17 donne la deuxième
définition: "Si donc quelquun sait
faire le bien et ne le fait pas, cest un péché
pour lui." Il nous faut donc aller plus loin que
simplement résister à la tentation de faire
du mal. Nous sommes appelés à être des
enfants de lumière (Ep
5.8) et que « notre lumière brille
devant les gens, afin quils voient vos belles uvres
et glorifient votre Père qui est dans les cieux »
(Mt 5.16, cest lauteur qui souligne).
Bien entendu, on pourrait facilement se décourager,
car, après tout, qui peut faire constamment tout
le bien quil peut chaque jour ? Mais là nest
pas la question. Même la vie de Jésus na
pas été un parcours rempli dactivités
incessantes. Il y a eu des moments où il sest
retiré pour prier ou simplement pour se reposer (Lc
5.16, Mc 6.31). Et plus important encore, il a recherché
la volonté de Dieu dans tout ce quil faisait
(Jn 5.30), Jésus a même comparé le fait
de faire la volonté de Dieu au fait de manger : «
Ma nourriture cest de faire la volonté
de celui qui ma envoyé, et daccomplir
son uvre » (Jn 4.34). Il y a des limites
à ce que lon peut avaler en une seule foi,
de la même manière, il y a des limites à
ce que lon peut accomplir. Cest pourquoi, Jésus
poursuit en disant que certains sèment et dautres
moissonnent, mais quils se « réjouissent
ensemble » (V 36-38), Alors que nous uvrons
pour le Seigneur, nous serons encouragés à
faire davantage et à prier pour un plus grand empressement
à être employé de toutes les manières
possibles.
Comment la prière nous aide-t-elle
à mourir à nous-mêmes et ainsi à
conserver une attitude de soumission à la volonté
de Dieu ? Quels que soient vos projets, comment apprendre
à les abandonner au Seigneur ?