MARDI 18 novembre, 2014
8_ L’HUMILITÉ DE LA SAGESSE D’EN HAUT



Cause de conflits et de querelles


« D’où viennent les conflits, d’où viennent les querelles parmi vous, sinon de vos plaisirs qui combattent dans votre corps tout entier? »(Jc 4.1).


Comparez avec Galates 5.17. Quel conflit fondamental ces deux passages décrivent-ils?

Les premiers versets de Jacques 4 décrivent des croyants déchirés par un conflit intérieur sans pitié. Il y a une cause interne aux querelles extérieures dans l’Eglise: la recherche impérieuse de plaisir (le terme en grec a donné le mot hédonisme). Ces désirs coupables, que Paul appelle « la chair », mènent une guerre active contre nos motivations spirituelles, plus élevées. La vie chrétienne implique une bataille de longue durée qui, si elle n’est pas gouvernée par la « sagesse d’en haut » (Jc 3.17), se répand jusque sur l’Eglise elle-même et entraine un traumatisme spirituel parmi les croyants.

Lisez Jacques 4.2, 3. Quels désirs coupables en particulier sont mentionnés ici, et comment touchent-ils l’Eglise?

Ces versets font directement référence aux Dix Commandements: « Vous désirez et vous ne possédez pas; remplis de passion jalouse, vous assassinez, et vous ne pouvez rien obtenir » (Jc 4,2). Les références répétées au problème de l’envie, de la convoitise, et des désirs ou passions (comparez Jc 3.14, 16) reflètent une perspective similaire à celle exprimée par Jésus dans le Sermon sur la Montagne, où il prend en compte les motivations intérieures, et pas simplement les actes extérieurs. Par conséquent, la référence au meurtre implique probablement, dans ce sens plus large, la colère. Il n’y avait probablement pas de membres qui s’entretuaient dans les premières congrégations. D’un autre côté, comme on l’apprend dans le livre des Actes, il y a eu des moments, en particulier à Jérusalem, où vivait Jacques, où la trahison aurait facilement pu entrainer l’arrestation et la condamnation à mort des membres d’Eglise.

« L’inquiétude nait de l’amour du moi. Quand nous sommes nés d’en haut, nous avons le sentiment qui était en Jésus, qui l’a fait s’abaisser pour nous sauver. Alors, nous ne recherchons pas les premières places. Notre seul désir est de rester assis aux pieds de Jésus et d’apprendre de lui. » Ellen G. White, Jésus-Christ, P. 322.