« Soumettez-vous donc à
Dieu ; résistez au diable et il fuira loin de vous
» (Jr 4.7, Colombe). Remarquez ici l’ordre respectif
des impératifs. Si nous essayons de résister
au diable par nos propres forces, quelles chances de succès
avons-nous ? Quand sept exorcistes juifs ont essayé
de chasser un démon d’un homme en utilisant
les noms de Jésus et de Paul comme un genre de formule
magique, l’homme possédé a vaincu les
exorcistes et ils se sont enfuis nus et blessés (Ac
19,13-16). Nous devons donc nous soumettre à
Dieu et à sa volonté pour résister
au diable. En fait, en faisant ce pas, nous résistons
déjà au diable.
Cela dit, nous ne devons pas penser que les
premiers lecteurs de la lettre de Jacques ne s’étaient
jamais soumis à Dieu auparavant. Jacques écrit
clairement à des croyants déclarés.
Alors, nous devons peut-être penser davantage en matière
de soumission quotidienne à Dieu et de résistance
au diable chaque fois que ses tentations se font sentir.
Lisez Jacques
4.8-10.
Quels ordres Jacques donne-t-il, et quels
sont les liens entre eux? En quoi sont-ils également
liés à la soumission à Dieu ?
Cet appel au changement dans ces versets constitue
le point culminant de tout ce que Jacques dit depuis le
verset
13 du chapitre 3. Dans ce passage que nous avons étudié
cette semaine, nous avons des contrastes entre la sagesse
d’en haut et la sagesse diabolique, entre l’orgueilleux
qui s’exalte comme le diable l’a fait (voir Es
14.12-14) et l’humble qui se soumet à Dieu
et qui s’humilie. Il y a également une accusation
d’infidélité à l’alliance
avec Dieu (Jc
4.4), et l’accusation de duplicité est réitérée
(Jr
4,8, comparez avec 1.8).
Donc, l’appel à se soumettre à
Dieu va au-delà d’une simple réprimande
moralisatrice. C’est un appel à la repentance
des pécheurs, comme Jésus l’avait fait
(Lc
5.32).
De quelle manière doit-on se repentir
? Jacques fournit les étapes (fondées sur
Ps
24.3-6) :
(1) rapprochez-vous de Dieu, et il se rapprochera de vous;
(2) purifiez vos mains et purifies vos cœurs (c’est-à-dire
vos actes autant que vos pensées) ;
(3) lamentez-vous, prenez le deuil, et pleurez pour vos
faiblesses, en réalisant à nouveau que votre
besoin est la seule chose qui vous permet de prétendre
à la grâce de Dieu.
« Humiliez-vous devant le Seigneur,
et il vous élèvera » (Jc
4.10, Colombe). Qu’est-ce que cela signifie ? Comment
apprendre à s’humilier ? Comment apprendre à
imiter cette humilité révélée
par Jésus ?