Lisez Jacques
3.15, 16.
Quelle est sa description de la sagesse du monde? Comment
voyons-nous se manifester ce type de « sagesse
»dans le monde, on même dans l’Eglise?
La sagesse que nous avons naturellement est « terrestre
», et même « animale », ou
« diabolique », dépourvue de l’Esprit.
Nous ne devrions pas être surpris. Il y a longtemps,
Salomon a parlé de « telle voie qui parait
droite » comme étant " la voie de
la mort " (Pr
14.12, 16.25, Colombe). Cette sagesse est destructrice
jusqu’à l’os. Si l’on entretient et
que l’on exprime la jalousie et l’ambition, la
conséquence naturelle sera le désordre et
la discorde, de la même manière que pour la
situation à Corinthe (voir 2
Co 12.20, où plusieurs des mêmes termes
sont utilisés).
Lisez Jacques
3.17, 18 ; Jean 3.3-7; Colossiens 3.1, 2. Que disent
ces textes sur la sagesse « d’en haut? »
Bien que Jacques ne mentionne pas directement le Saint-Esprit,
l’idée de la nouvelle naissance est clairement
présente. L’apôtre semble lui préférer
la métaphore agricole de la semence et du fruit,
peut-être par rapport aux paraboles de Jésus
qui parient de la parole « semée dans
le cœur des gens quand ils entendent le message de
l’évangile » (voir Mt
13,3-9,18-23). La sagesse d’en haut est pleine
de miséricorde, (Colombe) ainsi que « de bons
fruits ». Comme nous l’avons vu, malgré
l’insistance dans Jacques sur l’obéissance
et les bonnes œuvres comme fruits de la foi, la miséricorde
triomphe même du jugement (Jc
2.13). Autrement dit, ceux qui sont véritablement
sages seront non seulement doux et humbles comme Jésus,
mais également, paisibles, gentils miséricordieux,
et magnanimes, disposés à ne pas tenir compte
des fautes des autres, dépourvus de critique ou de
jugement envers eux.
C’est tellement facile de tomber dans les voies
du monde, ne trouvez-vous pas ? Sondez-vous ; à quel
degré la sagesse du monde, par rapport à la
sagesse d’en haut, influence-t-elle la manière
dont vous vivez ?