MARDI 11 novembre, 2014
7_ Dompter sa langue



Les « petites » choses sont les grandes choses


Lisez Jacques 3.3-5.

Qu’ont en commun les deux images, et quel est leur rapport avec la langue?

Le mors dans la bouche du cheval et le gouvernail du bateau sont deux éléments très petits par rapport à ce qu’ils contrôlent. Cependant, avec un léger mouvement de la main, la direction du cheval ou du bateau peut être complètement changée. De la même manière, « la langue est une petite partie du corps, mais elle a de grandes prétentions » (V. 5). Autrement dit, une parole on même un regard ou un geste peuvent sembler insignifiants, mais chacun peut transformer un ami en ennemi ou une mauvaise situation en une issue heureuse. « Une réponse douce détourne la fureur; une parole blessante excite la colère » (Pr 15.1). Imaginez un cheval lancé au triple galop et un bateau qui fend les flats à pleins gaz, mais tous deux dans la mauvaise direction. Plus la vitesse d’une chose donnée est élevée, et plus rapidement il s’éloigne de sa destination. La meilleure chose à faire, c’est de s’arrêter et de faire demi-tour le plus tôt possible, il en est de même avec nos paroles. Quand une conversation s’envenime, mieux vaut y mettre un terme le plus tôt possible.

Lisez Luc 9.51-56.

Quelle a été la réaction de Jésus à la proposition des disciples? Quel a été le résultat, et quelle leçon pouvons-nous tirer de ce récit?

Les disciples avaient certes un précédent biblique à leur proposition (2 R 1. 10,12), mais Jésus a néanmoins rejeté leur suggestion. Ses reproches ont radicalement transformé la situation. L’histoire se termine simplement avec l’indication qu’ils « allèrent dans un autre village » (Lc 9.56). Jésus a fait de son rejet d’un village samaritain une leçon pour ses disciples. Dans le feu de l’action, quand les émotions s’enflamment, et que nous voulons nous défendre, souvenons-nous de l’exemple de Jésus et, au sens figuré, « allons dans un autre village. »

« Comme les gouttes d’eau qui forment la rivière, de même les petites choses forment la vie. La vie est comme une rivière, paisible, calme, et agréable, ou bien c’est une rivière agitée, qui charrie de la boue et de la saleté. » Ellen G. White, That I may know him, p. 209.

Citez quelques-unes des « petites choses dans votre vie, que, si l’on y pense, ne sont peut-être pas si « petites » que cela après tout !