LUNDI 3 Novembre, 2014

6_ LA FOI QUI ŒUVRE


La foi qui sauve



Lisez Jacques 2.18 Quelle est l’idée principale de Jacques ici ? Comment montrons-nous notre foi par nos œuvres?

Jacques utilise une technique rhétorique courante, en faisant intervenir un contradicteur hypothétique. Dans ce cas, le contradicteur tente d’opposer la foi et les œuvres en laissant entendre que du moment que la personne a l’une ou les autres, tout va bien. Mais ce que Jacques essaie de démontrer, c’est que les chrétiens ne peuvent pas espérer être sauvés par la foi s’ils n’ont pas les œuvres qui correspondent: « Montre-moi ta foi en dehors des œuvres ; moi, par mes œuvres, je te montrerai la foi » (V 18).

Le point-clé ici, c’est que ce n’est pas n’importe quelle foi qui nous sauvera. La foi authentique, la foi qui sauve, se caractérise par de bonnes œuvres. De la même manière, les œuvres sont de bonnes œuvres uniquement si elles découlent de la foi. La foi et les œuvres sont inséparables. Comme les deux faces d’une même pièce, l’une ne peut exister sans l’autre. De même, comme une pièce, il y a un côté pile, un côté face. La foi vient d’abord, et ouvre la voie aux œuvres correspondantes (Jeu de mots en anglais, pile et face se disent head and tails, qui signifient littéralement tête et queues).

Réfléchissez à l’attitude de Paul envers les œuvres dans Ephésiens 2.10, 1 Thessaloniciens 1.3, 1 Timothée 5.25, et Tite 2.14. Pourquoi les bonnes œuvres sont-elles si importantes?

Paul n’était pas contre les bonnes œuvres en soi. Il était contre les œuvres comme moyen de salut (voir Ga 2,16). En fait, Paul a dit que ceux qui comptent sur les œuvres de la loi pour être sauvés sont sous une malédiction, car personne, en observant la loi pour tenter d’être sauvé, ne peut réussir à l’observer (Ga 3.10). L’obéissance n’est possible que par le don du Saint-Esprit.

« Si l’homme ne peut, par aucune de ses œuvres bonnes, mériter le salut, alors cela ne peut être que par grâce reçue par l’homme pêcheur parce qu’il reçoit et croit en Jésus. C’est un don complétement gratuit. La justification par la foi se trouve en dehors de toute polémique. Et toute cette polémique arrive à son terme, dès que la question suivante est réglée : les mérites de l’homme déchu dans ses bonnes œuvres ne peuvent jamais lui assurer la vie éternelle. » Ellen C. White, Faith and Works, p. 20.

Pourquoi cette grande nouvelle, que nous ne pouvons pas gagner le ciel par nos œuvres, devrait-elle nous motiver, par amour pour Dieu, à faire toutes les bonnes œuvres que nous pouvons ?