LUNDI 27 octobre, 2014

5_ L’AMOUR ET LA LOI


Lutte de classes


Comme le savent tous les représentants évangélistes, très souvent ceux qui ont le moins sont disposés à sacrifier le plus pour acheter des livres chrétiens. Les quartiers aisés sont souvent des territoires difficiles pour vendre des livres, car les gens qui y vivent sont satisfaits de ce qu’ils ont, et donc, très souvent, ne ressentent pas leur besoin de Dieu autant que ceux qui ont moins. Le même phénomène est également décelable à une échelle beaucoup plus grande : l’Église a souvent connu de grandes croissances lors de périodes de tensions économiques et sociales. Après tout, ceux qui luttent avec de grands problèmes ne sont-ils pas plus souvent réceptifs à l’espérance présentée dans l’histoire de Jésus que ceux qui pensent que les choses vont à merveille pour eux?

Lisez Jacques 2.5, 6.

Comment développe-t-il ici ce qu’il a écrit aux quatre premiers versets?

Si l’on en croit ce passage, ii semble qu’il y avait de graves problèmes dans l’Eglise parmi les riches et les pauvres. Dieu a choisi les pauvres qui, bien que rejetés par le monde, étaient « riches de foi », tandis que les riches employaient leur richesse pour « opprimer » les pauvres. Ce problème du riche qui exploite le pauvre était une réalité omniprésente à l’époque. Pire encore, la loi romaine avait codifié la discrimination envers les pauvres et en faveur des riches.

« Les individus de classe inférieure, que l’on considérait comme agissant pour leur propre intérêt économique, ne pouvaient pas porter d’accusations envers des individus de classe supérieure, et les lois prévoyaient des peines plus sévères pour les individus de classe inférieure reconnus coupables de délits que pour les contrevenants de classe supérieure. » Craig S. Keener, the IVP Bible Background Commentary New Testament (Downers Grove, Ill. Intervarsity Press, 1993), p. 694.

Lisez Jacques 2.7.

Que dit-il d’important ici sur l’impact de ce mauvais comportement?

Leur mauvais comportement est en réalité du blasphème envers « le beau nom » de Jésus. Les mauvaises actions sont suffisamment mauvaises comme cela en elles-mêmes. Ce qui aggrave les choses, c’est quand ceux qui les commettent professent le nom de Jésus. Et pire encore, quand il s’agit de gens qui, au nom de Jésus, se servent de leur richesse ou de leur pouvoir pour tirer avantage des autres dans l’Eglise, ce qui entraine souvent des divisions et des disputes. Combien devons-nous donc veiller à ce que nos paroles et nos actes soient en accord avec « le beau nom » auquel nous nous associons!