Lisez Jacques
1.26, 27 et comparez avec Matthieu 25.35, 36,40 et Romains
12.9-18. À la lumière de ces passages,
comment définiriez-vous le christianisme véritable?
Si Jésus, Jacques, et Paul ont insisté sur
quelque chose, cest bien sur limportance dêtre
un chrétien utile. En aimant « lun
de ces plus petits » (Mt
25. 40), en prenant le temps de rendre visite à
ceux qui sont le plus facilement négligés,
en faisant preuve dhospitalité, par tous ces
moyens pratiques, et dautres, nous révélons
lamour de Jésus et nous devenons le canal par
lequel Jésus aime à travers nous.
« Largument le plus puissant en faveur de
lEvangile, cest un chrétien aimant et
aimable. » Ellen G. White, Le ministère
de la guérison, p. 406. Bien sûr, comme
elle lexplique ensuite, « pour vivre une
telle vie, pour exercer une telle influence, il faut à
chaque pas des efforts, de labnégation, de
la discipline. » p. 470. Cela ne vient pas naturellement
ou automatiquement. Si notre religion se résume à
une profession de foi, et à écouter des sermons,
elle est en grande partie inutile.
Jacques décrit la « religion »
ou le « religieux » aux versets
26 et 27 par mot qui sous-entend être exceptionnellement
fervent. Une telle attitude a des conséquences immédiates
et visibles, et les gens remarquent la différence.
Lun des changements évidents est notre choix
de mots. Au lieu de faire des remarques sans retenue avec
un ton et des gestes durs, nous devenons plus sensibles
aux effets que notre communication exerce sur les autres.
Nous « bridons » notre langue afin quelle
ne sorte pas au galop devant nous avec toute la violence
et lénergie dun cheval indompté.
Jacques distingue également les orphelins et les
veuves comme étant ceux qui ont le plus besoin de
notre amour et de nos soins. Du point de vue du monde, cela
na pas de sens de se focaliser sur ceux qui ne peuvent
rien offrir à la société. Mais du point
de vue de Dieu, cest précisément la
manière dont nous traitons ceux qui ont été
rejetés par le monde qui révèle lesquels
parmi nous sont les véritables disciples de Jésus;
soit en prêtant de largent à ceux qui
ne peuvent pas nous le rendre, en invitant à manger
ceux qui ne peuvent pas nous rendre la pareille, ou en bénissant
et en priant pour ceux qui nous maltraitent (Lc
6.35, 14.12-14, Mt 5.44). Comme Paul le souligne, nous
sommes recréés en Christ Jésus pour
de bonnes uvres (Ep
2.10).
Combien de temps et dénergie passez-vous
à aider ceux qui en ont besoin ? Que dit votre réponse
sur le « degré dutilité »
réelle de votre foi ?