DIMANCHE, 19 octobre 2014

4_ Etre et Faire

 

Connaitre son ennemi

 


Quelqu’un a dit un jour à propos de son ennemi: « Je le vois tous les jours. Quand je me rase ». C’est exactement ce que Jacques veut que nous reconnaissions : notre pire ennemi, c’est nous-mêmes. Le salut commence quand nous voyons qui nous sommes vraiment, et pas qui nous pensons être.

Lisez Jacques 1.23, 24.

Qui est décrit ici, et quel est le problème fondamental?

Tandis qu’il n’y a rien de mal en soi à vouloir apparaitre sous son meilleur jour, beaucoup de gens gaspillent beaucoup de temps et d’argent à améliorer leur apparence. Mais nous devons nous assurer que nous ne nous trompons pas nous-mêmes. Jacques dit que nous avons besoin d’avoir une meilleure vision de nous-mêmes, peu importe si nous n’aimons pas ce que nous voyons.

Lisez Matthieu 19.16-22 et 26.33-35, 69-75.

Est-ce que l’image que chacun de ces deux bommes a de lui-même a quelque chose à voir avec la réalité ? Que dirent leurs réactions aux paroles de Jésus sur eux-mêmes?

Le jeune homme riche pensait qu’il avait gardé les commandements. Tout à coup, il était devant un défi, il devait adhérer à un type d’obéissance différent, auquel il n’avait jamais pensé, et qui allait bien plus loin qu’une simple conformité extérieure à des règlements. (Voir Rm 7.7)

Pierre, tout comme ce jeune homme, avait également une image déformée de lui-même. Il prédit avec assurance que même si tous devaient tomber, lui resterait fidèle, même si cela devait lui couter la vie. Mais ni l’un ni l’autre ne comprenaient combien le péché les tenait serrés comme dans un étau. Tous deux se trompaient eux-mêmes sur leur véritable état spirituel. Pierre, cependant, a fini par se convertir. Pour autant que l’on sache, ce n’est pas le cas du jeune homme riche.

C’est toujours tellement facile de voir les fautes chez les autres, mais pas chez nous, n’est-ce pas ? Pourtant, au fond, nous sommes probablement plus conscients de nos fautes que nous ne voulons bien l’admettre. Sondez votre âme. Vous avez besoin d’un Sauveur, ou bien vous allez mourir pour l’éternité, et de manière tout à fait méritée.