DIMANCHE 24 août, 2014

9_ Notre Mission


La lumière du monde

 


Lisez Matthieu 5.14-16.

Que dit Jésus ici à chacun d’entre nous personnellement et en tant qu’Église?

D’un bout à l’autre de la Bible, la lumière est intimement liée à Dieu. « Le Seigneur est ma lumière, » a chanté David (Ps 27.1), et Jean a déclaré que « Dieu est lumière et il n’y a pas en lui de ténèbres » (1 Jn 1.5). Dieu est la source de lumière. En fait, la première chose qu’il a créée fut la lumière, car la lumière est indispensable à la vie.

Etant donné le lien étroit entre la lumière et Dieu, la Bible emploie fréquemment la lumière pour symboliser la vérité, la connaissance, et la sainteté. Marcher dans la lumière signifie avoir un caractère semblable à celui de Dieu (Ep 5.8, 1 Jn 1.7). La lumière, c’est Dieu, les ténèbres représentent Satan. C’est pourquoi c’est un grave péché que de faire « des ténèbres une lumière et de la lumière des ténèbres » (Es 5.20).

Jésus-Christ, l’éternel Fils de Dieu, est « la lumière des humains, la vraie lumière [...] celle qui éclaire tout humain » (Jn 1.4, 9). Lui seul est la lumière qui peut illuminer les ténébres d’un monde enveloppé de péché. À travers lui, nous pouvons avoir « la lumière [qui brille] dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu. » (2 Co 4.6, Colombe), c’est-à-dire son caractère.

Quand nous acceptons le Christ comme Sauveur personnel, nous devenons fils de la lumière (Jn 12.36, 1 Th 5.5). Mais nous n’avons aucune lumière en nous-mêmes. Comme la lune, tout ce que nous pouvons faire, c’est refléter la lumière qui brille sur nous. Quand nous laissons Jésus briller à travers nous, nous ne faisons pas de bonnes œuvres pour faire étalage de nos mérites, mais pour amener les autres à glorifier Dieu.

« Si le Christ habite dans notre cœur, nous ne pourrons dissimuler la lumière de sa présence. Si ceux qui professent être ses disciples ne sont pas la lumière du monde, c’est qu’ils ne sont pas en contact avec la source de la lumière. » — Ellen G. White, Heureux ceux qui, pp.49-50.

Ne serait-il pas absurde d’allumer une lampe pour la mettre « sous le boisseau ou sous le lit » (Mc 4.21) ? Alors comment se fait-il que parfois nous fassions ainsi avec la lumière du Christ ? Un disciple caché n’est pas plus utile qu’une lampe sous un récipient par une nuit noire. Alors, « lève-toi, brille: ta lumière arrive, la gloire du Seigneur se lève sur toi » (Es 60.1).

La lumière elle-même est en réalité invisible. Elle doit se refléter sur quelque chose; autrement nous ne pouvons pas la voir. Quelle leçon spirituelle tirer de cela sur la manière dont notre lumière, en tant que croyants, doit se révéler?