DIMANCHE 10 août, 2014

7_ VIVRE COMME LE CHRIST


Comment Jésus a-t-il vécu?

 


Malgré le fait qu’il fut constamment l’objet des plus virulentes attaques de Satan, Jésus a vécu une vie pleine d’abnégation au service des autres. Sa priorité était toujours les autres, non lui-même. Depuis l’enfance jusqu’à la croix, il a fait preuve d’une disposition constante et tendre à s’occuper des autres. Ses mains volontaires étaient toujours prêtes à soulager chaque cas de souffrance qu’il percevait. Il prenait soin avec amour de ceux qui étaient considérés comme méprisables par la société, comme les enfants, les femmes, les étrangers, les lépreux, et les collecteurs d’impôts. Il « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Mt 20.28). Par conséquent, « là où il passait, il faisait du bien et guérissait tous ceux qui étaient opprimés par le diable » (Ac 10.38). Sa compassion et son intérêt plein de miséricorde pour le bien-être des autres étaient plus importants pour lui que de satisfaire ses propres besoins physiques de nourriture et de protection. En effet, même à la croix, il s’est soucié davantage de sa mère que de sa propre souffrance (Jn 19.25-27).

Que nous enseigne Matthieu 9.36, 14.14, et 15.32 sur la manière dont Jésus voyait les gens?

Jésus était sensible aux besoins des gens, et il se souciait sincèrement d’eux. Son cœur était ému de compassion pour les multitudes pleines de lassitude. Il entrait en contact avec les faibles, comme les deux aveugles près de Jéricho (Mt 20.34), le lépreux (Mc 1.40, 41), et la veuve qui venait de perdre son fils unique (Lc 7.12, 13).

Quel principe d’action motivait Jésus dans ses relations avec ceux qu’il rencontrait? Voir Marc 10.21 et Jean 11.5.

Chaque acte de miséricorde, chaque miracle, chaque parole de Jésus étaient motivés par son amour infini, un amour permanent et indéfectible. À la fin de sa vie, il a montré de manière saisissante à ses disciples que, les ayant aimés depuis le commencement, il les aima jusqu’au bout (Jn 13.1). Avec sa mort sur la croix, il a démontré à l’univers entier que l’amour désintéressé triomphe de l’égoïsme. À la lumière du Calvaire, il est clair que le principe de renonciation à soi est le seul fondement de la vie sur terre et dans le ciel.

Personne n’a de plus grand amour que celui qui se défait de sa vie pour ses amis (Jn 15.13). Comment comprenez-vous ce que cela signifie en termes quotidiens, concrets ? Comment peut-on faire cela, jour après jour?