Lundi 14 juillet, 2014

 

3_ Le SAINT-ESPRIT


Le Saint-Esprit est une personne


Ellen White a écrit que « la nature du Saint-Esprit est un mystère. Les hommes ne peuvent l’expliquer, parce que le Seigneur ne le leur a pas révélé. [...] À l’égard de tels mystères, qui demeurent trop profonds pour l’entendement humain, le silence est d’or. » -Conquérants pacifiques, p.47.

Néanmoins, elle a également affirmé: « le Saint-Esprit est une personne, car il rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. [...] Il est aussi de toute évidence une personne divine ; autrement, il n’aurait pas la faculté de pénétrer les secrets cachés dans la pensée de Dieu. » — Ellen G. White, Évangéliser, p.551. Cette déclaration était basée sur la Bible (Rm 8.16 et 1 Co 2.10, 11). Ainsi donc, bien que nous soyons limités par notre nature humaine, nous pouvons au moins déterminer d’après les Ecritures que le Saint-Esprit est une personne et qu’il est divin. Ce que Jésus a dit du Saint-Esprit confirme cette conclusion.

Citez quelques-unes des actions du Saint-Esprit qui nous montrent qu’il est une personne. Voir Jean 14.26, 15.26, 16.7-14.

Jésus a mentionné plusieurs activités menées par l’Esprit, dont toutes supposent une personnalité. Qui mieux qu’une personne peut nous enseigner et nous rappeler tout ce que le Christ a dit (Jn 14.26) ? Ou qui mieux qu’un être personnel peut témoigner de Jésus (Jn 15.26), convaincre le monde (Jn 16.8), nous guider dans la vérité, ainsi qu’entendre et parler (Jn 16.13) ? Et seule une personne douée d’intelligence peut glorifier le Christ(Jn 16.14).

Suivant les enseignements de Jésus, les auteurs du Nouveau Testament ont dit clairement que le Saint-Esprit a les caractéristiques indispensables d’une personne : la volonté (1 Co 12.11), l’intelligence (Ac 15.28, Rm 8.27), et les émotions (Rm 15.30, Ep 4.30).

Du fait que le Saint-Esprit est une personne divine, nous devons nous soumettre humblement à sa volonté et à sa direction. Nous l’invitons à demeurer dans nos cœurs (Rm 8.9), à transformer notre vie (Tt 3.5), et à produire le fruit de l’Esprit dans nos caractères (Ga 5.22, 23). De nous-mêmes, nous sommes impuissants. Ce n’est que grâce à sa puissance œuvrant en nous que nous pouvons devenir ce que nous avons reçu la promesse de devenir en Jésus.

Le Saint-Esprit est un cadeau. Comme la plupart des cadeaux, on peut le refuser. Comment s’assurer, jour après jour, que vous ne tournez pas le dos à ce que le Saint-Esprit cherche à faire dans votre vie ?