DIMANCHE 13 juillet, 2014

3_ Le SAINT-ESPRIT

 

Le représentant du Christ

 


Remplis de peur et de tristesse, les disciples écoutaient Jésus annoncer sa mort imminente. Quand seraient-ils privés de sa présence, qui serait leur Maitre, leur Ami, et leur Conseiller ? Connaissant leur besoin désespéré, Jésus promit d’envoyer son représentant pour qu’il soit avec eux.

Quel nom particulier Jésus a-t-il employé pour parler de son représentant? Voir Jean 14.16-18. En quoi ce nom était-il approprié ? Voir également Jean 14.26.

Défenseur, Conseiller et Consolateur sont différentes traductions du terme grec paraklètos, qui est compose de la préposition para signifiant à côté, et de l’adjectif kletos, « appelé. » Il signifie donc littéralement « quelqu’un qui est appelé aux côtés de, » avec l’idée d’une « personne appelée à l’aide. » Il peut faire référence à un médiateur, un intercesseur, un aide, un conseiller, ou même un avocat.

Il n’y a que Jean qui utilise le terme paraklëtos dans le Nouveau Testament. Il est intéressant de remarquer qu’il a également appliqué ce mot à Jésus lui-même (1 Jn 2.1).

Pendant son ministère terrestre, Jésus a été le Conseiller, l’Aide, et le Consolateur des disciples. Par conséquent, il est tout à fait approprié que son successeur reçoive le même nom. Le Saint-Esprit est envoyé par le Père à la demande du Fils, et au nom du Fils (Jn 14.16, 26). L’Esprit poursuit l’œuvre du Christ sur cette terre.

Par l’intermédiaire du Saint-Esprit, les disciples avaient la présence de Jésus. « Je ne vous laisserai pas orphelins : je viens à vous »(Jn 14.18), a dit le Seigneur. Il ne parlait pas de leur rendre visite à l’occasion, ce qui ne serait pas d’un grand réconfort pour des « orphelins » sans défense. Il annonçait plutôt une relation permanente et intime : « moi en vous »(Jn 14.20). Cela était possible uniquement grâce à la présence du Saint-Esprit.

Bien entendu, la nature humaine du Christ l’empêchait d’être personnellement partout en même temps. Le Saint-Esprit, d’un autre côté, est omniprésent (Ps 139.7). Par l’Esprit, notre Sauveur devait être accessible à tous, indépendamment de l’endroit où ils se trouvaient ou de la distance physique les séparant du Christ.

De quelles manières avez-vous expérimenté la réalité de l’existence du Saint-Esprit, bien que sa nature et la manière dont il agit ne soient pas faciles àcomprendre?