LUNDI 12 mai, 2014

7_ LE CHRIST, LA FIN DE LA LOI


La loi et la grâce


Texte de référence : Rm 6.15-23.

L’un des concepts les plus difficiles à saisir pour les chrétiens est celui du rôle perpétuel de la loi pour celui qui est sauvé par grâce. Si un croyant obtient la justice en acceptant la suffisance de la vie et de la mort de Jésus, pourquoi doit-il continuer à garder la loi? Cette question nous donne une autre occasion de répéter ce point clé : la loi n’a jamais été destinée à assurer le salut. Sa fonction (après la chute) a été de définir le péché. La croix ne remet pas en cause la nécessité pour un individu de suivre la loi de Dieu pas plus que celui qui a été pardonné d’un excès de vitesse ne peut désormais continuer à dépasser les limitations.

D’après Romains 6.12, 15-23, qu’implique le fait de vivre une vie de grâce? Voir en particulier Rm 6.12, 15,17.

La grâce et la loi ne sont pas opposées. Elles ne s’annulent pas l’une l’autre. Au contraire, elles sont puissamment liées. La loi, du fait qu’elle ne peut nous sauver, nous montre pourquoi nous avons besoin de la grâce. La grâce n’est pas opposée à la loi mais à la mort. Nous n’avions pas un problème avec la loi elle-même, mais avec la mort éternelle, conséquence de la transgression de la loi.

Paul met en garde le chrétien, pour qu’il n’utilise pas le don de la grâce promise comme une excuse pour pécher (Rm 6.12, 15). Puisque le péché est défini par la loi, quand Paul dit aux chrétiens de ne pas pécher, il est en train de leur dire simplement: Observez la loi, obéissez aux commandements!

« Paul n’avait cessé d’exalter la loi divine, bien qu’ayant toujours affirmé son inefficacité pour sauver les hommes de la sanction promise aux transgresseurs. Ceux qui font le mal doivent se repentir de leurs péchés et s’humilier devant Dieu dont ils ont attiré la juste colère en violant la loi. Ii faut qu’ils manifestent leur foi dans l’efficacité du sang du Christ, seul moyen de pardon. » Ellen G. White, Conquérants pacifiques, P. 348.

Pourquoi est-ce si facile de se laisser prendre par cette logique erronée qui veut que puisque nous ne sommes pas sauvés par la loi, nous n’avons plus à ici obéir?