Texte de référence : Rm
6.15-23.
Lun des concepts les plus difficiles à saisir
pour les chrétiens est celui du rôle perpétuel
de la loi pour celui qui est sauvé par grâce.
Si un croyant obtient la justice en acceptant la suffisance
de la vie et de la mort de Jésus, pourquoi doit-il
continuer à garder la loi? Cette question nous donne
une autre occasion de répéter ce point clé
: la loi na jamais été destinée
à assurer le salut. Sa fonction (après la
chute) a été de définir le péché.
La croix ne remet pas en cause la nécessité
pour un individu de suivre la loi de Dieu pas plus que celui
qui a été pardonné dun excès
de vitesse ne peut désormais continuer à dépasser
les limitations.
Daprès Romains
6.12, 15-23, quimplique le fait de vivre une
vie de grâce? Voir en particulier Rm
6.12, 15,17.
La grâce et la loi ne sont pas opposées. Elles
ne sannulent pas lune lautre. Au contraire,
elles sont puissamment liées. La loi, du fait quelle
ne peut nous sauver, nous montre pourquoi nous avons besoin
de la grâce. La grâce nest pas opposée
à la loi mais à la mort. Nous navions
pas un problème avec la loi elle-même, mais
avec la mort éternelle, conséquence de la
transgression de la loi.
Paul met en garde le chrétien, pour quil nutilise
pas le don de la grâce promise comme une excuse pour
pécher (Rm
6.12, 15). Puisque le péché est défini
par la loi, quand Paul dit aux chrétiens de ne pas
pécher, il est en train de leur dire simplement:
Observez la loi, obéissez aux commandements!
« Paul navait cessé dexalter
la loi divine, bien quayant toujours affirmé
son inefficacité pour sauver les hommes de la sanction
promise aux transgresseurs. Ceux qui font le mal doivent
se repentir de leurs péchés et shumilier
devant Dieu dont ils ont attiré la juste colère
en violant la loi. Ii faut quils manifestent leur
foi dans lefficacité du sang du Christ, seul
moyen de pardon. » Ellen G. White, Conquérants
pacifiques, P. 348.
Pourquoi est-ce si facile de se laisser prendre par
cette logique erronée qui veut que puisque nous ne
sommes pas sauvés par la loi, nous navons plus
à ici obéir?