Dans de nombreuses nations, les émigrants doivent
renoncer à toute loyauté envers leur pays
de naissance sils veulent obtenir la nationalité
dans leur nouveau pays. Cependant, certains pays permettent
la double nationalité; cest-à-dire que
le citoyen peut prêter allégeance aux deux
nations.
Dans le grand conflit en revanche, la double nationalité
nexiste pas. On est soit dans un camp, soit dans lautre.
Le royaume du mal combat le royaume de la justice depuis
des millénaires, et lon ne peut être
fidèle aux deux royaumes en même temps. Il
nous faut tous faire un choix : choisir le royaume qui aura
notre allégeance.
Lisez 1
Pierre 2.11; Hébreux 11.13; Ephésiens 2.12;
Colossiens 1.13; Deutéronome 30.19; Matthieu 6.24.
Que nous disent ces textes sur limpossibilité
dune « double nationalité » dans
le grand conflit entre le Christ et Satan? Comment lobservation
de la loi contribue-t-elle à révéler
où se situe notre véritable citoyenneté
? Voir Ap
14.12.
Une fois que quelquun prend la décision de
suivre le Christ, il ou elle choisit de se détourner
du royaume du diable. Il fait à présent partie
dune nouvelle communauté, celle du Seigneur
Jésus-Christ, et par conséquent il obéit
à présent à ses règles, à
sa loi, à ses commandements, et non plus à
ceux du diable. Lobéissance de la personne,
cependant, nest pas appréciée par tous,
et certainement pas par le diable, qui désire récupérer
ces gens, et souvent pas par les autres non plus, qui ont
tendance à se méfier des « étrangers
et des pèlerins » qui sont parmi eux. Malgré
ces obstacles, Dieu a un peuple dont la première
allégeance va vers lui, et non au « prince
de ce monde » (Jean
12.31).
Souvent les étrangers se démarquent parce
quils sont différents. De quelle manière
nous autres, adventistes du septième jour, qui sommes
« étrangers et pèlerins, » nous
démarquons-nous également ? Nous démarquons-nous
vraiment?