Quand Dieu a créé les premiers êtres
humains, il leur a donné la domination sur toutes
choses. Adam devait régner sur le monde. Cependant,
en transgressant la loi de Dieu, il a renoncé à
son droit à la souveraineté terrestre, et
cest lennemi juré, Satan, qui est devenu
le propriétaire. Quand les représentants des
autres mondes se sont assemblés devant Dieu au temps
des patriarches, cest Satan qui est apparu comme «
délégué » venu de la Terre
(Job
1.6).
Lisez Ephésiens
2.2; 2 Corinthiens 4.4; Matthieu 4.8, 9.
Que nous disent ces versets sur le pouvoir de Satan
dans ce monde?
Ce qui est arrivé pendant la tentation au désert
est très révélateur. Satan a proposé
doffrir à Jésus la domination sur tous
les royaumes terrestres si Jésus voulait seulement
tomber à ses pieds pour ladorer (Mt
4.8, 9; voir également Luc 4.5-7). Jésus
est venu pour arracher le monde aux griffes de Satan, mais
il ne pouvait le faire quau prix de sa vie. Combien
donc la tentation a dû être forte quand Satan
lui a proposé de lui offrir le monde! Pourtant, en
se prosternant devant Satan, ii serait tombé dans
le même piège quAdam, et il se serait
rendu coupable de transgresser la loi de son Père.
Sil avait fait cela, le plan du salut aurait avorté,
et nous serions morts dans nos péchés.
Bien sûr, nous savons que Jésus est demeuré
victorieux, et que, par sa victoire, nous avons lassurance
et la promesse pour nous, cest-à-dire la vie
dans le royaume éternel de Dieu, celui décrit
dans Daniel 2, quand la pierre se détache sans laction
daucune main et détruit tous les royaumes de
ce monde. Et ensuite, « le Dieu du ciel suscitera
un royaume qui ne sera jamais détruit, et ce royaume
ne passera pas sous la domination dun autre peuple;
il pulvérisera et anéantira tous ces royaumes-là,
et lui-même subsistera toujours. » (Dn
2.44).
Tout ce qui était prédit sur les royaumes
décrits dans Daniel 2 sest accompli, y compris
le manque dunité permanent en Europe, symbolisé
par le fer et largile dans les orteils de la statue.
Pourquoi ces faits incroyables nous aident-ils à
faire confiance en la promesse du dernier royaume, celui
qui « subsistera toujours » ?