Bien que les anciens codes pénaux retrouvés
en Egypte et en Mésopotamie donnent également
des indications que la connaissance des principes et préceptes
de la loi divine était répandue un peu partout,
aucun d’entre eux n’est complet. En fait, un grand
nombre de ces codes contient également des lois qui
promeuvent l’idolâtrie et d’autres pratiques
que Dieu a condamnées. Donc, Dieu a choisi un peuple
pour être les intendants de sa vraie loi. Ce peuple
c’était la nation hébraïque, les
descendants d’Abraham, héritiers de la promesse
d’alliance conclue avec ce dernier de nombreux siècles
auparavant, promesse dont l’accomplissement final n’a
eu lieu qu’en Jésus.
Lisez Deutéronome
7.6-12.
Comment ce passage révèle-t-il le lien
étroit qui existe entre la loi et la grâce?
Quand Dieu a choisi Israël pour être le dépositaire
de sa loi, il savait qu’il avait affaire à des
gens imparfaits. Il leur a néanmoins confié
la tâche de partager sa volonté avec d’autres
gens imparfaits. L’expression même de «
royaume de prêtres et une nation sainte »
(Ex 19.6) montre que les gens d’Israël devaient
être les prêtres médiateurs de Dieu pour
le monde entier. Ce peuple était l’élu
choisi pour apporter la vérité de la volonté
de Dieu aux nations désorientées. Et malgré
les erreurs, les échecs, et parfois la rébellion
ouverte d’Israël, c’est quand mémé
parmi ce peuple que le Messie est venu, a vécu, qu’il
a accompli son ministère, et qu’il est mort,
accomplissant la promesse de l’alliance faite à
Abraham de nombreux siècles auparavant.
Lisez Galates
3.6-16.
Que dit Paul qui contribue à clarifier davantage
le véritable sens de la promesse de l’alliance?
Beaucoup de gens dans l’ancien Israël comprenaient
la forme du substantif singulier « semence »
comme désignant Israël comme une seule entité,
mais Paul présente ici Jésus lui-même
comme l’accomplissement véritable et complet
de la promesse de l’alliance. Ainsi donc, l’évangile
lui-même, avec l’importance qu’il accorde
à la fois à la loi et à la grâce,
manifeste et révèle l’alliance plus complètement.
Pensez à tous ces siècles écoulés
depuis l’époque où Abraham a reçu
pour la première fois la promesse, jusqu’à
la venue du Christ. Qu’est-ce que cela nous dit sur
la nécessité d’être patient quand
il s’agit de faire confiance à Dieu?