Depuis l’Éden, l’Église
de Dieu a toujours été composée de
gens faillibles. L’institution même qui était
supposée être un témoin de la justice
de Dieu avait elle-même besoin de cette justice. En
tant que « témoin » qui passe d’une
génération à l’autre, aucun coureur
n’était assez digne de franchir la ligne d’arrivée.
Personne ayant reçu la loi n’était en
mesure d’atteindre son niveau de justice. L’humanité,
semblait-il, était piégée dans un cycle
de futilité dans sa quête de l’approbation
divine.
Cependant, quand tout espoir semblait perdu, Dieu a envoyé
son Fils « pour prendre le témoin. »
En tant que second Adam, Jésus est venu sur cette
terre dépourvu de péché, et grâce
à sa dévotion constante envers son Père,
il est parvenu à maintenir son obéissance
jusqu’à la Croix. Par sa résurrection,
Jésus a franchi la ligne d’arrivée, car
il a brisé la chaine de la mort. Désormais,
par la puissance de l’Esprit, le Christ ressuscité
partage sa justice avec tout croyant. Ce message, qui se
trouve au cœur de la promesse d’alliance, a été
mieux compris après que Jésus a achevé
son ministère terrestre, et que l’Église
du Nouveau Testament est née.
Malheureusement, l’Eglise chrétienne, même
avec toute cette lumière, s’est parfois montrée
moins fidèle à l’alliance que l’ancien
Israël, et une grave apostasie a bientôt pris
le pouvoir presque partout. La Réforme, commencée
au seizième siècle, a initié un renversement
de tendance, mais elle aussi a faibli, et beaucoup de fausses
doctrines et de faux enseignements existent toujours dans
le monde chrétien, y compris (comme nous l’avons
vu) des idées erronées sur le rôle et
le but de la loi dans la vie du chrétien de la nouvelle
alliance. Dieu devait appeler un peuple à restaurer
de nombreuses vérités perdues.
Lisez Apocalypse
12.17 et 14.6-12.
Comment ces versets révèlent-ils à
la fois la loi et la grâce dans le message d’avertissement
final de Dieu au monde?
Comme nous l’avons vu, garder « les commandements
de Dieu »est la manière choisie par Dieu pour
manifester le véritable amour. De quelles manières,
cependant, pouvons-nous garder ces commandements en apparence,
sans pour autant manifester l’amour comme nous le devrions
? Pourquoi ne peut-on pas garder réellement les commandements
si l’on ne montre pas d’amour?