Jeudi 12 juin, 2014

11_ LES APÔTRES ET LA LOI


Jude et la loi


Jude, l’un des livres les plus courts du Nouveau Testament, a été écrit, pense-t-on, par un autre frère de Jésus. L’auteur s’appelle lui-même « esclave » de Jésus-Christ, mais il admet aussi être le frère de Jacques. Du fait que Matthieu donne Jacques et Jude comme prénoms pour deux des quatre frères de Jésus (Mt 13.55), le Jude (parfois appelé Judas) de cette brève épître est généralement considéré comme le frère du Sauveur. Comme pour tous les autres auteurs bibliques que nous avons étudiés, Jude l’aurait su, si Jésus avait mis la loi de côté.

Bien que Jude ne fasse référence ni à la loi ni aux commandements, toute sa lettre parle de fidélité envers Dieu et des conséquences qu’engendre la transgression de sa loi.

Lisez Jude 4.

Que dit-il ici qui a un rapport avec toute notre discussion?

La seule mention de la grâce exige l’existence de la loi, car la grâce ne serait pas nécessaire s’il n’y avait pas de péché (Rm 5.18-6.15). Ce que disaient ces faux enseignants était si terrible que Jude l’a assimilé au reniement pur et simple du Seigneur lui-même.

De quelle manière Hébreux 3.7-19 contribue-t-il à éclairer Jude 5-7? Comment ces versets pris ensemble nous montrent-ils le lien entre obéissance et foi?

Dans le style diplomatique qui lui est propre, Jude rappelle à ses auditeurs l’expérience des Israelites, qui ont été délivrés du joug égyptien. Dieu leur avait démontré sa force et leur avait même donné sa loi, mais quand ils sont devenus infidèles, ils ont fait face à de terribles conséquences qui résultaient de la séparation d’avec Dieu. Jude dit clairement que l’on peut, en effet, s’éloigner, et ceux qui le font devront affronter le jugement. Jude est aussi clair que le reste des Ecritures : tous ceux qui prétendent avoir la foi doivent être prêts à exprimer cette foi par une vie d’obéissance.

Lisez le livre de Jude. Parmi tous ses avertissements, quelles promesses y trouvez-vous pour vous-même?