DIMANCHE 8 jjuin, 2014

11_ LES APÔTRES ET LA LOI

 

Paul et la loi

 


Paul, a-t-on dit, fut le véritable fondateur du christianisme. C’est faux, bien entendu. Bien que Paul ait grandement contribué à notre compréhension théologique de la doctrine chrétienne, étant l’auteur de 13 des 27 livres du Nouveau Testament, on retrouve pratiquement tous les enseignements de ses écrits ailleurs dans la Bible. La raison principale au fait que certains affirment que Paul a initié une « nouvelle » religion en est qu’ils ne comprennent pas son enseignement sur la loi et la grâce.

Lisez Rm 3.28 ; 6.14; 7.4 et Ga 3.24, 25.

De prime abord, pourquoi n’est-il pas difficile de voir pourquoi certains pensent que ces versets annulent la loi?

Lus isolément, ces textes donnent nettement l’impression que la loi n’est plus pertinente pour le chrétien. Cependant, tous ces versets appartiennent à un contexte plus large que nous devons examiner si nous voulons comprendre ce que Paul dit véritablement.

Examinez les passages dans lesquels surviennent les textes ci-dessus, en prêtant une attention toute particulière à Romains 3.31, 6.15, 7.7-12, et Galates 3.21. Comment ces versets, ainsi que le contexte dans son ensemble, nous aident-ils à mieux comprendre ce que dit Paul sur la loi?

Pour ceux qui ne comprennent pas le concept de justification par la foi, Paul semble se contredire. Dans le même souffle il affirme que le chrétien n’est pas sous la loi, et cependant le même chrétien à l’obligation de garder la loi. Le problème est résolu des lors que l’on se souvient que Dieu exige la justice de la part de ceux qui prétendent être en relation avec lui. Sa loi est la norme de justice. Cependant, quand les gens se mesurent à sa loi, ils ne sont pas à la hauteur et ils sont donc condamnés par la loi. Si la loi était un moyen de salut, alors personne n’aurait l’espérance de la vie éternelle. L’espérance du chrétien ne se trouve pas dans la loi mais en Jésus-Christ, qui non seulement a gardé la loi de manière parfaite, mais qui, grâce à la puissance miraculeuse de Dieu, permet aux croyants de prendre part à sa justice (Rm 8.3, 4). Le chrétien peut désormais servir la loi de Dieu avec une conscience libérée, car le Christ a pris la condamnation de la loi (Rm 7.25-8.2). La grâce qui vient par le Christ ne nous dégage pas de la loi, mais elle nous impose d’y obéir.