Lisez Mc
6.7-13; Mt 16.14-19; 18.18-20; 28.18-20; Jn 20.21-23.
Qu’indiquent-ils sur l’autorité des
disciples de Jésus ? Quel sens cela revêt-il
pour nous aujourd’hui?
«Pierre avait exprimé la vérité
servant de fondement à la foi de l’Église;
c’est pourquoi Jésus l’honora en tant que
représentant de tout le corps des croyants. Il lui
dit: “Je te donnerai les clefs du
royaume des cieux; ce que tu lieras sur la terre sera lié
dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre
sera délié dans les cieux.”
« Les clefs du royaume des cieux” sont les
paroles du Christ. Toutes les paroles de l’Ecriture
sainte sont de lui et se trouvent renfermées dans
cette expression. Ces paroles ont le pouvoir d’ouvrir
et de fermer le ciel. Elles énoncent les conditions
auxquelles les hommes sont reçus ou rejetés.
Ainsi l’œuvre des prédicateurs de la Parole
de Dieu est une odeur de vie pour la vie ou de mort pour
la mort. Leur mission entraine des conséquences éternelles.
» — Ellen WHITE, Jésus-Christ,
« Représentation anticipée de la croix
», p. 4O9.
Tout comme le Père avait donné un mandat
à Jésus, celui-ci a agi de même avec
ses disciples. Par l’Esprit, le Père avait investi
le Christ d’une puissance divine. Par l’Esprit,
Jésus a de même investi ses disciples d’une
puissance divine à la mesure de leur mission terrestre.
Aucun fidèle ne doit craindre de ne pas avoir reçu
suffisamment. Compétences, talents, aptitudes et
force — tout ce qui lui est nécessaire lui est
donné.
Il arrive que des dirigeants n’aient pas conscience
des principes qui s’imposent. Chaque fois que certains
d’entre eux confient une tâche sans donner la
puissance nécessaire à sa réalisation,
l’échec est prévisible. Souvent, les
incertitudes des dirigeants font surface par le biais d’attitudes
contraignantes qui étouffent les pensées,
la créativité d’origine divine et l’individualité
d’autrui. Ainsi affaibli, le disciple réprimé
ne parvient pas à être efficace. Un tel comportement
évoque un chef d’orchestre qui chercherait à
jouer simultanément de tous les instruments au lieu
de diriger la symphonie.
L’exemple de Jésus en dit long ici. Qui plus
que le Christ a jamais reçu le droit de détenir
de l’autorité et de dicter la conduite à
tenir? Au contraire, il investissait d’autres personnes
que lui de son autorité, les chargeant d’œuvrer
en dehors de sa présence — sa seule influence
s’exerçant par l’enseignement et l’exemple
— et il les envoyait exercer leur ministère
et témoigner.