LUNDI 25 novembre, 2013

9_ L'instruction du jugement


Le déroulement du jugement


Lisez Gn 3.8-20, Qu’a fait Dieu avant de prononcer sa sentence?

La notion d’instruction du jugement est biblique. La procédure judiciaire divine inclut généralement une phase d’investigation ou d’enquête. On en trouve un premier exemple dans Gn 3, quand Dieu enquête avant de prononcer son verdict (Gn 3.8-29). La façon dont Dieu agit avec Caïn (Gn 4,), Babel (Gn 11) et Sodome (Gn 18; 19.) suit le même schéma. Nous voyons Dieu entreprendre lui-même ce qu’il exigeait des juges en Israël, c’est-à-dire procéder « à une recherche, à une enquête, à des interrogatoires sérieux». (Dt 13,14; voir aussi Dt 19.18).

L’investigation implique la délibération et la justice. Cela se passe souvent en public. Dieu permet aux hommes de constater ses interventions par eux-mêmes. Si bien que lorsqu’il prononce sa sentence — de salut ou de condamnation — ses observateurs ont la conviction qu’il œuvre pour le mieux. C’est exactement la raison pour laquelle le jugement céleste, dans Dn 7, s’appuie sur des livres — non pour que Dieu se souvienne, mais pour qu’en bénéficient les êtres célestes qui l’entourent et qui, contrairement à lui, ne connaissent pas toutes choses.

Quelle est l’issue du jugement concernant les saints? Dn 7.22.

Ellen C. White écrivait en parlant du jugement; « Le fait que le peuple reconnu par Dieu comme sien est représenté devant le Seigneur en vêtements sales devrait conduire ceux qui prétendent le servir à une grande humilité et à une profonde contrition. Ceux qui purifient vraiment leur âme en obéissant à la vérité auront une très humble opinion d’eux-mêmes, [...] Mais si nous devons nous rendre compte de notre condition pécheresse, nous devons aussi nous reposer sur le Christ, notre justice, notre sanctification et notre rédemption. Nous ne pouvons nous défendre devant les accusations de Satan. Le Christ seul peut plaider avec succès en notre faveur. Il peut réduire l’accusateur au silence par des arguments fondés, non sur nos propres mérites, mais sur les siens ». — Témoignages pour l’Église, chap. 26, vol. 2, p. 207.

Pourquoi ces paroles permettent-elles d’être conscient que le jugement est une bonne nouvelle?