DIMANCHE 24 novembre, 2013

9_ L'instruction du jugement

 

La vision et le jugement

 


« Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, dix mille fois dix mille se tenaient debout devant lui. Les juges s’assirent, et des livres furent ouverts. » (Dn 7.10)

Lisez Dn 7.1-14. Que se passe-t-il ici?

Après avoir vu les quatre animaux, Daniel vit apparaitre une autre corne au milieu des cornes de la quatrième bête. Cette « autre corne, petite » est devenue le principal ennemi de Dieu et de ses saints. Puis, brusquement, l’attention de Daniel fut détournée de l’obscurité de la terre pour se porter sur une éclatante scène de jugement dans la salle du trône céleste (Dn 7.9-14).

La scène du jugement se trouve au cœur de la vision et comporte deux personnages clés, « l'Ancien des jours » (COL) et « un Fils d’homme » (JER). Des anges sont également présents, témoins du jugement. La scène se déroule en trois étapes: premièrement ce qui se passe dans la salle du tribunal (7.9, 10), puis le jugement exécuté à l’encontre des puissances terrestres (7.11, 12) et, finalement, la domination et le royaume confiés au Fils de l’homme (7.13, 14). Dieu le Père apparaît comme un « vieillard », majestueux ou « ancien des jours », juge sage et juste par excellence. Le « Fils d’homme », Jésus lui-même, représente l’humanité dans le tribunal céleste. Jésus a utilisé ce titre de nombreuses fois pour se designer lui-même et par deux fois au moins Il a explicitement évoqué les images de Dn 7 (Mt 24.30; 26.64).

Le jour des expiations est un cadre typologique naturel pour cette scène dans le temple céleste. Il semble d’après cette description que le grand prêtre céleste, environné de nuées d’encens, se rend auprès de l’ancien des jours. D’après Dn 7.10, « des livres furent ouverts ». Les livres jouent un rôle important dans le jugement céleste. Plusieurs livres d’origine céleste sont cités dans la Bible: le « livre de vie » ou « livre de la vie » (Ps 69.29; Phi 4.3; Ap 3.5; 13.8; 17,8,), le « livre d'évocation » (Ml 3.1 6), « des livres » d’actes (Ap 20.12), ainsi que le « livre » de Dieu (Ex 32.32, 33; Ps 56. 8).

Imaginez que vous soyez jugé par Dieu (ce sera le cas) pour chacun de vos actes (cela aura lieu). Si vous deviez compter sur vos propres actes et bonnes œuvres, quelle espérance serait la vôtre? Quelle est donc votre unique espérance lors du jugement?