Comme
le montrent les Ecritures, le jugement de Dieu est une bonne
nouvelle pour ceux qui croient en lui, qui placent leur
confiance en lui et qui lui sont loyaux, même si «
nous ne pouvons nous défendre devant les accusations
de Satan ». — Ellen G. White, Témoignages
pour l’Église, chap. 26, vol. 2, p. 207.
Comment
le caractère divin est-il présenté
dans les textes suivants sur le jugement? Ps
96.10, 13; 2 Tm 4.8; Ap 16.5, 7; 19.2
Le
caractère de Dieu se révélera dans
ses jugements. Ce qu’Abraham avait déjà
compris sera manifesté, à la fin, devant l’humanité
entière: « Le juge de toute la terre n’agirait-il
pas avec équité? » (Gn 18.25). Les
différentes phases du jugement, avec l’enquête
préliminaire à l’ouverture des registres,
garantissent que les anges (lors de l’instruction du
jugement) et les justes (lors du jugement durant le millenium)
peuvent prouver avec assurance que Dieu est juste dans ses
échanges avec l’humanité et qu’il
a fait preuve de miséricorde envers chacun.
Lisez
Ph
2.5-11. Quel événement remarquable
ces versets décrivent-ils?
Les
versets 9-11 annoncent l’exaltation du Christ.
Les deux principales actions expriment la même idée:
Jésus est le Seigneur, ce que toute la création
reconnaîtra. Premièrement, que tout «
genou fléchisse » (2.10).
Le fléchissement du genou est un geste traditionnel
fait lorsqu’on reconnaît l’autorité
d’une personne. Il s’agit ici de l’hommage
rendu au Christ en reconnaissance de sa souveraineté.
Il y a ici la dimension d’un hommage universel. «
Dans les cieux, sur la terre et sous la terre »:
tous les êtres vivants sont impliqués, les
êtres surnaturels au ciel, les êtres vivants
sur terre et les morts ressuscités. Cet hommage ne
sera pas uniquement rendu par ceux qui seront sauvés.
Tous reconnaîtront sa souveraineté, même
les hommes perdus.
Deuxièmement,
« que toute langue confesse que Jésus-Christ
est Seigneur » (2.11, COL). A la fin, tous admettront
la justice de Dieu en exaltant le Christ comme Seigneur.
Ainsi, la création tout entière reconnaîtra
que le caractère de Dieu — question qui est
au cœur du grand confit cosmique — est juste et
loyal. Même Satan, le grand ennemi du Christ, reconnaîtra
la justice de Dieu et se prosternera devant la suprématie
de Jésus. — Voir Ellen G. White, Tragédie
des siècles, p. 587, 488.