Dès le commencement, Dieu na laissé
aucun doute sur le fait quil déjouerait les
accusations de Satan et ferait preuve dun amour et
dune justice suprêmes. Sa justice exige que
le péché humain soit châtie. Son amour
souhaite la restauration de la communion entre lhumanité
et lui. Comment Dieu pourrait-il manifester ces deux attitudes
à la fois?
Comment
Dieu a-t-il témoigné à la fois son
amour et sa justice? 1
Jn 4.10; Rm 3.21-26.
Cest
à la mort du Christ que le caractère damour
et de justice de Dieu sest manifesté dans sa
plénitude. Dieu, dans son amour, a envoyé
son fils en tant que victime expiatoire pour nos péchés
(1
Jn 4.10; Jn 3.16). En acceptant lui-même le châtiment
dû à la transgression de la loi, Dieu a démontré
sa justice: les exigences de la loi devaient être
satisfaites, or elles l'ont été à la
croix, en la personne de Jésus.
Par
cet acte de justice, Dieu a en même temps révélé
sa grâce et son amour, parce que la mort de Jésus
était une mort de substitution. Il est mort pour
nous, a notre place, afin que nous nayons pas à
affronter nous-mêmes cette mort. Telle est lincroyable
disposition de lEvangile: Dieu lui-même a pris
sur lui le châtiment que réclamait sa justice,
châtiment qui, légitimement, nous revenait.
Le
passage de Rm
3.21-26 est un joyau biblique sur le thème de
la justice divine et de la rédemption en Jésus-Christ.
La mort sacrificielle du Christ est une démonstration
de justice divine, de sorte quil sest montré
« juste tout en justifiant celui qui relève
de la foi de Jésus » (Rm
3.26).
Là
encore, la mort du Christ sinscrit dans limagerie
du sanctuaire. Au cours des semaines précédentes,
nous avons vu que sa mort était un sacrifice parfait
et un sacrifice de substitution, et que le Christ lui-même
était l'« instrument de propitiation
» (Rm 3.25, JER). En bref les deux Testaments révèlent
que la mission du Christ se trouvait symbolisée par
le service du sanctuaire terrestre.
«
Les habitants des mondes non déchus regardaient avec
un intérêt intense pour voir si Jéhovah
nallait pas se lever pour anéantir les habitants
de la terre [...]. Or voici quau lieu de détruire
le monde, Dieu envoya son Fils pour le sauver [...] Au moment
critique où Satan paraissait sur le point de triompher,
le Fils de Dieu vint chargé du message de la grâce
divine ». Ellen G. White, Jésus-Christ,
chap. 3, p. 28, 29. Que nous enseigne cette citation sur
le caractère de Dieu?