MARDI 17 decembre, 2013
12_ Un conflit cosmique sur le caractère de Dieu

La justification à la croix



Dès le commencement, Dieu n’a laissé aucun doute sur le fait qu’il déjouerait les accusations de Satan et ferait preuve d’un amour et d’une justice suprêmes. Sa justice exige que le péché humain soit châtie. Son amour souhaite la restauration de la communion entre l’humanité et lui. Comment Dieu pourrait-il manifester ces deux attitudes à la fois?

Comment Dieu a-t-il témoigné à la fois son amour et sa justice? 1 Jn 4.10; Rm 3.21-26.

C’est à la mort du Christ que le caractère d’amour et de justice de Dieu s’est manifesté dans sa plénitude. Dieu, dans son amour, a envoyé son fils en tant que victime expiatoire pour nos péchés (1 Jn 4.10; Jn 3.16). En acceptant lui-même le châtiment dû à la transgression de la loi, Dieu a démontré sa justice: les exigences de la loi devaient être satisfaites, or elles l'ont été à la croix, en la personne de Jésus.

Par cet acte de justice, Dieu a en même temps révélé sa grâce et son amour, parce que la mort de Jésus était une mort de substitution. Il est mort pour nous, a notre place, afin que nous n’ayons pas à affronter nous-mêmes cette mort. Telle est l’incroyable disposition de l’Evangile: Dieu lui-même a pris sur lui le châtiment que réclamait sa justice, châtiment qui, légitimement, nous revenait.

Le passage de Rm 3.21-26 est un joyau biblique sur le thème de la justice divine et de la rédemption en Jésus-Christ. La mort sacrificielle du Christ est une démonstration de justice divine, de sorte qu’il s’est montré « juste tout en justifiant celui qui relève de la foi de Jésus » (Rm 3.26).

Là encore, la mort du Christ s’inscrit dans l’imagerie du sanctuaire. Au cours des semaines précédentes, nous avons vu que sa mort était un sacrifice parfait et un sacrifice de substitution, et que le Christ lui-même était l'« instrument de propitiation » (Rm 3.25, JER). En bref les deux Testaments révèlent que la mission du Christ se trouvait symbolisée par le service du sanctuaire terrestre.

« Les habitants des mondes non déchus regardaient avec un intérêt intense pour voir si Jéhovah n’allait pas se lever pour anéantir les habitants de la terre [...]. Or voici qu’au lieu de détruire le monde, Dieu envoya son Fils pour le sauver [...] Au moment critique où Satan paraissait sur le point de triompher, le Fils de Dieu vint chargé du message de la grâce divine ». —Ellen G. White, Jésus-Christ, chap. 3, p. 28, 29. Que nous enseigne cette citation sur le caractère de Dieu?