C’est
en rapport avec nos choix individuels que survient le changement.
Une réforme se produit lorsque nous choisissons de
céder à la puissance de conviction du Saint-Esprit
et d’abandonner notre volonté à celle
de Dieu. Dieu ne contraint ni ne manipule jamais la volonté
humaine. Il respecte notre liberté. Son Esprit laisse
son empreinte dans le nôtre, convainc notre cœur
et nous incite à bien agir, mais le choix de répondre
ou non à ses appels est toujours, et uniquement,
le nôtre.
Redécouvrez
le texte de Ph
2.12-14. Comment aborde-t-il la nécessité
de coopérer avec Dieu pour une croissance en grâce?
Que veut dire Paul par « Travaillez à votre
salut » et par « C’est Dieu qui
opère en vous »?
Puisque
Dieu agit en nous par sa puissance surnaturelle, nous devenons
capables de faire le choix de manifester dans notre vie
sa force et sa grâce.
«
Tandis que l’être humain limité et
pécheur travaille à son salut avec crainte
et tremblement, Dieu opère en lui « le vouloir
er le faire selon son dessein bienveillant » [Philippiens
2.13, Segond révisée à la Colombe].
Mais il n’œuvre pas sans la coopération
de l’être humain. Celui-ci doit exercer ses facultés
au maximum; il doit se présenter comme un étudiant
compétent er désireux d’apprendre à
l’école du Christ. Lorsqu’il accepte la
grâce qui lui est gratuitement offerte, la présence
du Christ dans ses pensées et dans son cœur
lui donne la détermination de mettre de côté
tour fardeau de péché, afin que son cœur
soit rempli de la plénitude et de l’amour de
Dieu. » — Ellen WHITE, Fundamentals of
Christian Education, p. 134.
Une
réforme se produit lorsque nous coopérons
avec Dieu en choisissant de lui abandonner tout ce que le
Saint-Esprit désigne comme obstacle à sa volonté.
Sans de tels choix (parfois, certes, très douloureux),
il ne peut y avoir de transformation spirituelle positive.
Dieu
ne chassera pas de l’esprit quelque pensée égoïste.
Il n’arrachera pas mystérieusement des habitudes
malsaines ou des complaisances secrètes. Il nous
convainc de péché. Il nous persuade de ce
qu’il est juste de faire, mais le choix nous appartient.
Si nous faisons ce choix, il nous donne alors le pouvoir
de le mettre en œuvre.
Que
signifie coopérer avec Dieu en travaillant à
notre salut ? Qu’est-ce que cela ne signifie pas? En
quelles circonstances le Saint-Esprit nous a-t-il fait prendre
conscience de quelque chose que nous avons surmonté
par la grâce de Dieu, aussi difficile qu’ait
été le combat?