Gn
1.29, 30 montre que lorsque Dieu a créé
les premiers êtres vivants, il a pourvu à leur
nourriture. Herbes, fruits et graines formaient la nourriture
choisie par Dieu aussi bien pour les hommes que pour les
animaux. Il nest nullement fait allusion à
la prédation ou à la compétition pour
obtenir de la nourriture. Notre généreux pourvoyeur
avait prévu une nourriture abondante pour tous sans
qu'il soit nécessaire de recourir à la violence.
Quel
contraste avec les modèles d'existence courants proposés
par la théorie de l'évolution! Cette dernière
enseigne que la vie humaine - en fait, toute vie - nexiste
que grâce à un processus de prédation
particulièrement violent et à la survie du
plus fort. Les premiers chapitres de la Genèse ne
nous apprennent rien de tout cela. Au contraire, ils révèlent
un monde qui dès le départ, était un
véritable paradis. C'est pourquoi, quand le Seigneur
eut achevé de le créer, il prononça
ces mots rapportes dans la Bible: « Dieu vit
alors tout ce qu'il avait fait: c'était très
bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : le sixième
jour. » (Gn 1.31)
Lisez
Gn
2.8, 9. Qu'indique ce passage sur le soin pris par
Dieu pour procurer à Adam et Ève ce dont ils
avaient besoin ?
Nous
avons déjà constaté que Dieu avait
pourvu à la nourriture pour toutes ses créatures,
y compris les êtres humains. Ici, on le voit aller
plus loin dans son dessein. Non seulement il a prévu
de la nourriture en abondance sur la terre entière,
mais il a préparé un jardin particulier pour
Adam et Ève, avec des arbres « agréables
à voir et bons pour la nourriture » (Gn 2.9.
Le jardin, avec sa beauté et sa variété
de nourriture, était la garantie de la grâce,
et de l'amour généreux de Dieu. C'était
un cadeau de grâce, Adam et Ève n'avaient rien
fait pour le mériter. Il leur était simplement
offert gratuitement et à profusion.
Comme
nous l'avons remarqué dans une des leçons
précédentes, nous sommes loin de la création
originelle. Notre monde a été vraiment abimé.
Rien ne semble avoir été épargné
sur terre. Pourtant, malgré ces destructions, l'amour
de Dieu se révèle avec puissance.
«
La nature est puissante, mais le Dieu de la nature possède
une puissance infinie. Ses uvres témoignent
de son caractère. Ceux qui se le représentent
grâce à luvre de ses mains, et
non a laide de suppositions émanant de grands
hommes, verront sa présence en toutes choses.
» - Ellen WHITE, The Signs of the Times, 13 Mars 1884.
Observez la nature : comment se révèle «
sa présence en toutes choses » ?