«
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment pas,
ils ne moissonnent pas, ils ne recueillent rien dans des
granges, et votre Pete céleste les nourrit. Ne valez-vous
pas beaucoup plus qu'eux ? » (Mt 6.26)
Même
lorsquAdam et Ève ont péché et
qu'ils ne pouvaient plus vivre dans le jardin, Dieu a pourvu
à leurs besoins immédiats (Gn 3.21). Le péché
a fait apparaître un besoin, celui de vêtements.
Adam et Ève ont cherché à se vêtir
par eux-mêmes, mais les feuilles de vigne ne leur
ont guère suffit. Il fallait quelque chose de plus
efficace : Dieu a fourni cela sous la forme de peaux. (Nous
réfléchirons davantage au sens de ce vêtement
dans une autre leçon). Un point à souligner
: Dieu a veillé à ce quAdam et Ève
ne manquent de rien, alors même qu'ils avaient péché.
C'est là un nouvel exemple de la grâce divine
qui veille sur nous malgré notre absence de mérite.
Lisez
Mt
6:25-34. Quel message essentiel Jésus nous
délivre-t-il dans ce texte ? Comment le comprendre
alors qu'épreuves et tragédies surviennent
dans la vie de tant de gens ?
Ce
sont là des paroles réconfortantes. Il faut
nous y accrocher de tout notre cur, de toute notre
âme et de tout notre esprit, particulièrement
dans les périodes de grande souffrance, de perte
ou de besoin. Ce ne sont ni les lis ni les oiseaux qui sont
morts pour nous, mais Jésus. Ayons la certitude de
son amour pour nous, quelques que soient les événements.
Pourtant, comme nous le savons tous, certaines circonstances
sont particulièrement éprouvantes. Il y a
autour de nous des famines, des sécheresses, des
inondations, des épidémies et la mort; les
chrétiens non plus ne sont pas épargnés
par de telles tragédies.
Dieu
n'a pas promis à son peuple de vivre dans le luxe
et sans souffrance, mais il promet de veiller à nos
besoins et de nous fortifier pour être à même
d'affronter les épreuves. Il n'est pas possible d'oublier
l'existence du grand conflit cosmique, ni le fait que nous
vivons dans un monde déchu.
Lisez
Mt
10.28. Ce verset, en relation avec les versets daujourdhui,
nous encourage-t-il à mieux affronter les dures réalités
de notre quotidien ?