MARDI 19 mars, 2013
12_ La création et l’Évangile


« Alors que nous étions encore pécheurs »


On constate dans toute la Bible que la réponse de Dieu au péché de l'homme est de nature rédemptrice et motivée par un amour authentique et désintéressé. Il aurait été totalement justifié que Dieu abandonne Adam et Ève au pouvoir destructeur de Satan; en effet, c'était leur choix. Mais Dieu savait qu'ils ne comprenaient pas pleinement la signification de ce choix et voulait leur donner l'occasion d'être mieux informés et d'être capables de faire un nouveau choix.

Lisez Rm 5.6-11. Ces versets contribuent-ils à une prise de conscience de ce qu'est la grâce de Dieu ?

Lorsqu'on nous fait du tort, nous avons besoin d'excuses de la part de l'offenseur avant de retrouver une bonne relation avec lui. D'ailleurs, en de telles circonstances, des excuses sont appropriées. La restauration complète d'une relation brisée nécessite l'expression d'un chagrin sincère et la prise en charge de sa propre responsabilité au regard de la faute commise. Mais Dieu n'a pas attendu que nous lui demandions pardon; il a pris l'initiative. « Alors que nous étions encore pécheurs », il s'est offert pour mourir à notre place (Rm 5.8). Quelle magnifique démonstration d'amour de la part de Dieu!

Que se passe-t-il quand on compare notre comportement avec celui de Dieu? Combien de fois, offenses et en colère, n'avons-nous pas cherché à nous venger plutôt qu'à restaurer le lien brisé ? Nous devrions être éternellement reconnaissants envers Dieu de ne pas nous traiter de la même manière.

Le comportement de Dieu envers les pécheurs montre la véritable signification de l'amour. Ce n'est pas simplement un sentiment, mais un comportement fondé sur des principes, tous les efforts étant faits pour réconcilier l’offenseur et l'offense et restaurer la relation. L'attitude de Dieu envers Adam et Ève illustre bien la façon dont il réagit face à notre péché.

« Les scènes du calvaire sont de nature à susciter l’émotion la plus profonde et à provoquer l’enthousiasme. Que le Christ, si parfait et si plein d’innocence, ait pu souffrir une telle mort en portant le poids des péchés du monde, cela dépasse l’imagination. La longueur, la largeur, la profondeur et la hauteur d’un amour si merveilleux ne peuvent être mesurées. » - Ellen WHITE, Témoignages pour l’Église, « Les souffrances du Christ », vol 1, p. 262. Nous ne pouvons peut-être pas mesurer l’amour de Dieu, mais pour quelles raisons est-ce important de chercher à le faire ?