LUNDI 18 mars, 2013

12_ La création et l’Évangile

 

Le péché et la mort


Dans Gn 3.19, Dieu a dit à Adam qu'à sa mort, il retournerait à la poussière avec laquelle il avait été façonné. Il en est de même pour nous. Notez-le : nous ne redevenons pas des singes, parce que nous n'en sommes pas issus. Nous avons été faits à partir de la poussière de la terre et, à la mort, nous y retournons.

Lisez Gn 2.7; Ps 104.29, 30; Jn 1.4; Ac 17.24, 25. Quelle est la signification fondamentale de ces textes pour nous? Quel devrait être l'impact d'une telle vérité sur notre mode de vie?

La vie est un phénomène merveilleux. Elle nous est familière et pourtant en partie mystérieuse. Si l’on dissèque un organisme vivant, on ne trouvera, en définitive, que différentes sortes d'atomes et de molécules. Si on rassemble ces molécules dans un récipient, si on chauffe celui-ci, si on fait jaillir une étincelle électrique à travers, si on fait toutes sortes d'autres expériences, on ne parviendra pas à créer à nouveau la vie. Il n'existe pas d'entité appelée vie au sein d'un organisme vivant ou d'une cellule vivante. La vie caractérise la totalité d'un système vivant, et non pas une entité que l’on peut extraire de ses cellules.

En revanche, on en sait beaucoup plus sur la façon de provoquer la mort. On connaît de nombreuses manières de tuer des êtres vivants. Certaines de ces méthodes révèlent, par des détails impressionnants, la violence et la cruauté de notre cœur pécheur. Il nous est possible de provoquer la mort, mais créer la vie reste hors de notre portée. Dieu seul a le pouvoir de créer des organismes vivants. Des scientifiques ont essayé de créer la vie, pensant que s'ils y parvenaient, ils auraient une excuse pour ne pas croire en Dieu. Jusqu'à présent, tous leurs efforts sont restés vains.

Lisez Es 59.2. Quels sont les effets du péché sur notre relation avec Celui qui donne la vie?

Si la vie ne vient que de Dieu seul, nous séparer de lui nous coupe de la source de la vie. L'inévitable résultat de cette séparation est la mort. Même quand on vit neuf cent soixante neuf ans comme Mathusalem, la fin de l'histoire est toujours : « Puis il mourut.» (Gn 5.27). Le péché, de par sa nature même, éloigne de la vie et entraine la mort.