Dans
Gn
3.19, Dieu a dit à Adam qu'à sa mort,
il retournerait à la poussière avec laquelle
il avait été façonné. Il en
est de même pour nous. Notez-le : nous ne redevenons
pas des singes, parce que nous n'en sommes pas issus. Nous
avons été faits à partir de la poussière
de la terre et, à la mort, nous y retournons.
Lisez
Gn
2.7; Ps 104.29, 30; Jn 1.4; Ac 17.24, 25. Quelle
est la signification fondamentale de ces textes pour nous?
Quel devrait être l'impact d'une telle vérité
sur notre mode de vie?
La
vie est un phénomène merveilleux. Elle nous
est familière et pourtant en partie mystérieuse.
Si lon dissèque un organisme vivant, on ne
trouvera, en définitive, que différentes sortes
d'atomes et de molécules. Si on rassemble ces molécules
dans un récipient, si on chauffe celui-ci, si on
fait jaillir une étincelle électrique à
travers, si on fait toutes sortes d'autres expériences,
on ne parviendra pas à créer à nouveau
la vie. Il n'existe pas d'entité appelée vie
au sein d'un organisme vivant ou d'une cellule vivante.
La vie caractérise la totalité d'un système
vivant, et non pas une entité que lon peut
extraire de ses cellules.
En
revanche, on en sait beaucoup plus sur la façon de
provoquer la mort. On connaît de nombreuses manières
de tuer des êtres vivants. Certaines de ces méthodes
révèlent, par des détails impressionnants,
la violence et la cruauté de notre cur pécheur.
Il nous est possible de provoquer la mort, mais créer
la vie reste hors de notre portée. Dieu seul a le
pouvoir de créer des organismes vivants. Des scientifiques
ont essayé de créer la vie, pensant que s'ils
y parvenaient, ils auraient une excuse pour ne pas croire
en Dieu. Jusqu'à présent, tous leurs efforts
sont restés vains.
Lisez
Es
59.2. Quels sont les effets du péché
sur notre relation avec Celui qui donne la vie?
Si
la vie ne vient que de Dieu seul, nous séparer de
lui nous coupe de la source de la vie. L'inévitable
résultat de cette séparation est la mort.
Même quand on vit neuf cent soixante neuf ans comme
Mathusalem, la fin de l'histoire est toujours : «
Puis il mourut.» (Gn 5.27). Le péché,
de par sa nature même, éloigne de la vie et
entraine la mort.