JEUDI 3 janvier, 2013

1_ Jésus, créateur de ciel et de la terre


Le Créateur au milieu des hommes


Lisez Jn 2.7-11; 6.8-13; 9.1-34. Que révèlent ces textes sur la puissance créatrice de Dieu ?

Chacun de ces miracles donne une idée de la puissance de Dieu sur le monde matériel qu'il à lui-même créé.

Premier miracle : par quel moyen serait-il possible de changer immédiatement de l’eau en vin ? Aucun dont nous aurions connaissance. Pour que Jésus agisse ainsi, il a fallu de sa part une intervention en dehors des lois naturelles, du moins telles que nous les connaissons.

Quant au miracle suivant, Jésus a pris cinq pains et deux petits poissons pour obtenir de quoi nourrir une multitude et des restes de quoi remplir douze paniers. Toute cette nourriture était composée d'atomes et de molécules. Il y a eu à la fin bien plus d'atomes et de molécules de nourriture que lorsque Jésus a commencé à nourrir la foule. D’où sont venues les molécules supplémentaires, sinon de l'intervention surnaturelle de Dieu ?

Troisième miracle. Quels changements physiques se sont produits lorsque l'aveugle a recouvré la vue? Il était aveugle de naissance; son cerveau n'avait jamais été stimulé pour former des images à partir des messages envoyés par le nerf optique. Son cerveau devait se mettre à traiter les informations qui lui parvenaient, à former des images et à en interpréter le sens. L'œil lui-même avait peut-être des malformations. Suite à une mutation au sein de son ADN, une erreur s'était glissée au niveau de la production des molécules photo réceptrices. Ou peut-être qu'à la naissance, une mutation s'était produite au niveau des gènes contrôlant le développement des différentes parties de l'œil- rétine, nerf optique, cristallin, etc. Ou bien l'œil ne fonctionnait pas correctement parce qu'il avait été abîmé.

Quelles que soient les causes de cette cécité, les paroles de Jésus ont créé des molécules là où c’était nécessaire pour que des récepteurs fonctionnent, que des neurones se connectent et que des cellules se forment de sorte que la lumière, en frappant l’œil, devienne image. L’homme est alors parvenu à reconnaître des images qu’il n’avait jamais vues auparavant. Mais n’est-il pas dangereux d’en faire dépendre notre foi ? De quoi ou de qui notre foi doit-elle dépendre ?