Une Église locale ne se compose pas simplement de
personnes sans lien les unes avec les autres, assises dans
un même bâtiment pendant quelques heures chaque
semaine. D’après les Ecritures, l’Église
est un groupe de gens aussi étroitement liés
que les diverses parties du corps humain. Il est cependant
possible que les fidèles s’assemblent régulièrement
sans faire partie d’un même corps au sens biblique
du terme. Si c’est malheureusement le cas dans de nombreux
domaines de la vie d’Eglise, nous insistons sur la
nécessité d’être unis quand il
s’agit d’évangéliser et de témoigner.
Réfléchissez
à Ep
4.16. Un corps se développerait-il et fonctionnerait-il
efficacement s’il perdait un coude, un poignet ou les
articulations des genoux? Qu’indique l’analogie
de Paul sur l’Église en tant que corps de croyants
chargés d’une mission d’évangélisation?
L’apôtre
Paul déclare que le corps de l’Église
croît quand tous les membres jouent leur rôle.
Qu’est-ce que cela indique sur les Églises qui
restent stationnaires ? Peut-être notre première
réaction consiste-t-elle à blâmer ceux
qui, d’après nous, ne jouent pas leur rôle.
C’est peut-être vrai, mais réfléchissez
à ceci : les Églises n’empêchent-elles
pas souvent leurs membres de contribuer au bien-être
du corps ? Si les dirigeants d’Église ne comprennent
pas le principe du ministère de chaque croyant, ils
n’œuvreront pas délibérément
pour que tous les membres s’impliquent au maximum dans
la vie et les ministères de l’Eglise.
Lisez
1
Th 1.5-8. Qu’a fait l’Église de
Thessalonique avec l’Évangile reçu de
Paul?
L’Église
de Thessalonique est l’exemple même d’une
Église qui, après avoir reçu l’Évangile,
l’a ensuite partagé avec d’autres. Dieu
désire toujours que son Eglise fonctionne de cette
manière.
Nombreuses
sont les bénédictions reçues quand
tous les membres participent individuellement à la
stratégie d’évangélisation planifiée
par leur Eglise. Insistons ici sur l’importance de
l’encouragement et de la responsabilité mutuelles.
Travailler en équipe permet d’envisager sérieusement
ce type d’attitude. L’absence d’encouragements
prodigués au sein d’une équipe a entraîné
la mort de nombreux ministères laïques de valeur.
Si chacun possède des talents et des dons spéciaux,
travailler à la réalisation de buts communs
au moyen de stratégies collectives est l’idéal.
De même, par sa dynamique, le groupe encourage la
responsabilité individuelle, non dans un esprit de
jugement mais grâce à ses facultés d’évaluation.
Comment
travailler plus étroitement avec les membres d’Église
dans le but de toucher autrui ? Pourquoi est-il si facile
de se complaire, de s’assoupir ou de rester tourné
vers soi ?