Il
arrive que l’on nous envoie moissonner ce que d’autres
ont labouré, semé et arrosé. Même
s’il arrive qu’une personne laboure, sème,
arrose et récolte un même champ, ce n’est
généralement pas le cas. Dans notre monde
moderne au rythme rapide, les gens entrent et sortent de
notre zone d’influences et nous devons être prêts
à poursuivre l’œuvre d’évangélisation
commencée par d’autres.
Lisez
Jn
4.35-41. S’il arrive souvent que notre enthousiasme
déborde quand une personne a grandi en Christ au
point d’être prête pour la moisson, que
nous disent ces versets sur l’importance de se réjouir
avec ceux qui ont participé à sa croissance?
Habituellement,
quand on parle de moisson, on évoque une période
de l’année où les récoltes sont
prêtes. La plupart des cultures sont récoltées
à une période précise. Dans le monde
spirituel, cependant, il n’existe pas de période
particulière pour récolter — ce que précise
clairement Jésus dans Jn
4.35. En termes agricoles, la moisson ne devait sans
doute se faire que quatre mois plus tard, mais en ce qui
concerne ceux qui sont prêts à accepter Jésus,
une partie du champ est toujours prêt pour la moisson.
Au
puits de Jacob, Jésus a semé la graine de
l’Évangile dans le cœur de la Samaritaine.
Celle-ci, à son tour, a semé la graine parmi
les gens de Sychar et voilà que des Samaritains ont
marché vers Jésus le long de champs de blé
pas encore mûrs. Comme il l’a fait pour les disciples,
le Seigneur nous encourage à être prêts
à moissonner les champs du monde en constante maturation.
Réfléchissez
à 2
P 3.9. Pourquoi Dieu tient-il tant à ce que
des ouvriers aillent moissonner?
C’est
à cause de son grand amour et de sa grande compassion
envers l’humanité que Dieu désire que
des ouvriers s’en aillent moissonner. Voir Mt
9.36-38. Quand on contemple aujourd’hui les champs
du monde, la moisson semble importante et les ouvriers peu
nombreux. Jésus a recommandé aux disciples
de prier pour que des ouvriers soient envoyés. Tandis
que les disciples actuels que nous sommes prient pour qu’il
y ait des ouvriers, le Saint-Esprit nous aidera à
accomplir la tâche qu’il nous a confiée.
Réfléchissez
aux jours précédents. Quelles occasions vous
ont été offertes de rendre témoignage
de votre foi, de semer quelques graines qui, un jour, seront
prêts pour la moisson ? Avez-vous saisi ces occasions
? Combien d’entre elles avez-vous laissé passer
?