DIMANCHE 1er avril, 2012

1_ Évangélisation et témoignage


C’est en passant en revue les activités des premiers évangélistes que l’on obtient une image claire de ce qu’est l’évangélisation. Malgré les importantes différences existant entre notre monde et le leur, tous deux sont pécheurs, déchus et délabrés — tous deux ayant donc besoin d’espérance et de salut. Il y a plus d’un siècle, le philosophe allemand Arthur Schopenhauer a exprimé ainsi la condition humaine, de façon tant soit peu exagérée (il n’est pas connu comme le « philosophe du pessimisme» pour rien) « On ne peut affirmer avoir vécu si l’on n’a pas souhaité au moins une fois ne pas connaitre le jour suivant. » — The World as Will and Idea, p. 204. Fort peu de choses ont changé depuis l’époque de l’apôtre, de Schopenhauer ou du nôtre. C’est pourquoi les prédications actuelles devraient reprendre les points essentiels des sermons des évangélistes des premiers siècles.

Lisez Ac 4.33;5.42; 2.36-39;7.56;13.48 Quels thèmes particuliers prêchés par les disciples devraient être indus dans nos présentations évangéliques actuelles?

Pour être évangéliste, dans tous les sens du terme, il est nécessaire d’avoir une compréhension et une expérience personnelles de ce qu’est « la bonne nouvelle éternelle ». C’est cet Evangile qui, pour finir, fait naître la foi, suscite la confession, la conversion, le baptême, le désir de devenir disciple et offre la promesse de vie éternelle.

Quelque chose dans l’attitude audacieuse des apôtres indiquait aux dirigeants juifs que ceux-ci avaient connu Jésus. Voir Ac 4.13. Il est fort probable que ces dirigeants en étaient venus à cette conclusion parce qu’ils étaient confrontés à un groupe d’hommes qui semblaient incapables de parler d’autre chose que de la vie et des enseignements de Jésus. L’évangélisation et le témoignage ont certainement quelque chose à voir avec le fait de parler de la vie et des enseignements de Jésus, ainsi que de la différence que ces enseignements et croyances créent dans la vie du croyant — différence que Jésus crée dans la vie de quiconque l’accepte comme Seigneur et Sauveur.

Il est important d’envisager l’évangélisation et le témoignage comme des activités qui ne s’arrêtent jamais plutôt que comme des événements ou programmes particuliers. Engagement ferme et nourriture spirituelle en représentent un aspect vital. Le terme assidus, dans Ac 2.42, indique que les nouveaux croyants s’engageaient fortement à poursuivre une stratégie constante en vue de l’acquisition d’une nourriture spirituelle. Il est clair que l’Eglise primitive considérait que l’évangélisation était bien davantage que la simple prédication d’un message. Elle ne la considérait complète que lorsque les gens étaient devenus disciples et se trouvaient totalement intégrés au groupe local de croyants.

De toutes les promesses de l’évangile, laquelle vous offre la plus grande espérance ? Comment parvenir à vous accrocher à cette promesse et à la faire votre, aussi difficile que soient les circonstances ?

 

 

La foi dans l'Ancien Testament