«
Dieu dit: Faisons les humains à notre image, selon
notre ressemblance, pour qu'ils dominent sur les poissons
de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail,
sur toute la terre et sur toutes les bestioles qui fourmillent
sur la terre [...] Dieu les bénit; Dieu leur dit:
soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre
et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur
les oiseaux du ciel et sur tous les animaux qui fourmillent
sur la terre.» (Gn 1.26;28).
Dans
ces deux versets se trouvent quelques-unes des premières
allusions bibliques à la façon dont l'humanité
doit se comporter vis- à-vis du monde créé.
Lisez-les attentivement dans un esprit de prière,
réfléchissez-y, en vous rappelant les soins
à apporter à la création et aux problèmes
environnementaux, puis répondez aux questions suivantes.
1.
La domination de l'humanité sur la terre était-elle
destinée à être totale?
2.
Que signifie soumettre la terre et dominer sur elle et sur
tout ce qui s'y trouve? Y a-t-il quelque chose dans ces
textes qui pourrait nous amener à penser que l'humanité
est libre de toute exploitation et de toute souillure sur
la création?
3.
Il est dit dans Gn
1.28
que les êtres humains devaient, au sens littéral
du verbe hébreu, «remplir» la terre.
Le fait de remplir la terre a-t-il une implication sur notre
manière de la gérer?
Il
est certain que l'humanité devait gouverner la terre
selon les directives du Seigneur. Les ordres de Dieu s'adressaient
au monde originel qui ne connaissait ni péché,
ni souffrance, ni mort. Dans ce contexte de perfection,
l'expression «dominer sur elle» ne peut en aucun
cas s'appliquer à une exploitation et à une
destruction du monde par la violence et le pillage. Évidemment,
beaucoup d'événements se sont produits depuis
ce temps-là: la chute, le déluge et la malédiction
(Gn
3.17-19), ainsi qu'une dégénérescence
générale due au péché. Pourtant,
aujourd'hui encore, ces textes ne justifient pas le saccage
et la destruction de la planète mais accusent la
responsabilité de l'être humain qui, en tant
qu'administrateur du monde, doit en prendre soin parce que
Dieu le créateur l'a trouvé « très
bon ».