JEUDI 10 Novembre, 2011
7_ Le chemin vers la foi

" La loi et le croyant (Ga 3.25)"


Nombreux sont ceux qui ont interprété le commentaire de Paul dans Ga 3.25 comme un rejet total de la loi. Cela na guère de sens, cependant, étant donné ses commentaires positifs sur la loi ailleurs dans la Bible.

Que voulait-il donc dire?

Premièrement, nous ne sommes plus sous la condamnation de la loi (Rm 8.3). Nous les croyants, nous demeurons en Christ et jouissons du privilège d’être sous la grâce (Rm 6.14.15). Cela nous donne La liberté de servir le Christ de tout notre cœur, sans avoir peur d’être condamnés pour les erreurs que nous pourrions faire. Telle est la liberté de l’évangile, qui n’est nullement le fait de ne plus avoir à obéir à la loi, ce que certains appelaient liberté en Christ. Désobéir à la loi est un péché, et pécher est tout le contraire d’être libre (Jn 8.34).

Lisez Rm 8.1-3. Qu’implique le fait que nous ne sommes plus condamnés par la loi? Quel devrait être l’effet de cette magnifique vérité sur notre façon de vivre?

Parce que nous avons été pardonnés en Christ, notre relation à la loi est désormais différente. Nous sommes maintenant appelés à mener une vie qui plait a Dieu (1 Th 4.1), c’est-à-dire, pour Paul, à marcher dans l’Esprit (Ga 5.18). Cela ne signifie pas qu’il ne faut plus appliquer la loi morale — il n’en a jamais été question. Comment serait-ce possible alors que nous avons si clairement vu que la loi définissait le péché?

Au contraire, la loi étant la transcription du caractère divin, en obéissant à celle-ci, nous reflétons simplement son caractère. Nous ne suivons donc pas seulement un ensemble de préceptes, mais l’exemple de Jésus, qui fait pour nous ce que la loi ne pourrait jamais accomplir:

Il écrit sa loi dans notre cœur (He 8.10) et fit en sorte que les justes exigences de la loi s’accomplissent en nous (Rm 8.4). C’est-à-dire que grâce à notre relation avec Jésus, nous recevons le pouvoir d’obéir a la loi comme jamais auparavant.

Lisez Rm 8.4. Que disait Paul ici? Comment cette promesse s’est-elle manifestée dans votre vie ? Par ailleurs, malgré les changements positifs qui ont eu lieu en vous, pourquoi le salut se fonde-t-il néanmoins sur ce que le Christ a fait pour et rien d’autre ?