L'une
des principales accusations dirigées contre Paul
était que son évangile de la justification
par la foi seule encourageait les croyants à pécher
(Voir Rm
3.8; 6.1), Nul doute que ses accusateurs raisonnaient
ainsi: s'il n'est pas nécessaire dobserver
la loi pour être agréé de Dieu, pourquoi
se soucierait-on de la façon dont on vit?
Comment
Paul répondait-il à l'accusation selon laquelle
la doctrine de la justification par la foi seule encourageait
un comportement pécheur? Ga
2.17, 18.
Paul
répondait aux accusations de ses opposants en des
termes on ne peut plus vigoureux: « Jamais de la vie!
» S'il est possible qu'une personne retombe dans le
péché après être venue au Christ,
la responsabilité n'en incombe pas à ce dernier!
Si nous violons la loi, nous devenons des transgresseurs.
Paul
décrivait-il sa communion avec Jésus-Christ?
En quoi cette réponse réfutait-elle les objections
soulevées par ses opposants?
Ga
2.19-21.
Paul
trouvait le raisonnement ses opposants tout simplement absurde.
Accepter le Christ par la foi nest pas quelque chose
de banal; ce nest nullement un jeu céleste
illusoire, Dieu déclarant juste une personne sans
quil y ait de réel changement dans sa vie.
Au contraire, accepter le Christ par la foi est quelque
chose d'extrêmement radical, impliquant une communion
complète avec Jésus - communion en sa mort
et en sa résurrection. Spirituellement parlant, Paul
déclarait que nous étions crucifiés
en Christ et que notre ancienne manière de vivre,
enracinée dans légoïsme, avait
disparu (Rm
6.5-14). Nous avons rompu radicalement avec le passé.
Tout est nouveau (2
Co 5.17). Nous sommes également ressuscités
pour une vie nouvelle en Christ. Le Christ ressuscité
vit en nous, nous transformant chaque jour un peu plus à
son image.
Quelle
est votre propre attitude vis-à-vis du concept du
salut par la foi seule, sans les uvres de la loi?
Est -ce que cela vous fait un peu peur, parce que vous pensez
que cela pourrait être une excuse au péché
- ou cela vous réjouit-il? Qu'indique votre réponse
sur la façon dont vous concevez le salut?