Mardi 12 juillet 2011
3_ Le sabbat et l'adoration

" Libéré de l'esclavage "


Comme nous l'avons déjà vu, le sabbat attire notre attention non seulement sur la création, un thème important d'adoration, mais aussi sur la rédemption. Dans Dt 5.15 nous lisons: " Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Égypte, et que l'Eternel, ton Dieu, t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu: c' est pourquoi l'Eternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour du repos. " Ces termes font écho au message du premier ange, celui de la rédemption et du salut. Cette rédemption est symbolisée par ce que le Seigneur a fait pour les enfants d'Israël à travers l'exode. Aucun dieu égyptien n'a eu la force d'empêcher cette nation d'esclaves d'échapper à son asservissement. Seul le Dieu d'Israël, qui s'est révélé par de puissants miracles, par sa présence majestueuse et par sa gloire aveuglante, s'est montré capable de la délivrer " à main forte et à bras étendu " (Dt5.15). Dieu voulait qu'elle se souvienne " que l'Eternel est Dieu, et qu'il n'y en à point d'autre " (Dt4.35). Ainsi il lui a donné le sabbat comme un constant rappel de sa grande délivrance, et à nous, comme un rappel de l'esclavage dont le Christ nous a libérés.

Lisez Rm 6.16-23. Quelles promesses nous sont offertes et comment sont-elles en rapport avec l'action du Seigneur pour Israël en Égypte?

Le Nouveau Testament enseigne clairement que l'esclavage du péché exige un puissant sauveur, aussi sûrement que ce fut le cas pour l'esclavage égyptien de l'ancien Israël. C'est ce que les enfants d'Israël ont trouvé dans leur Seigneur, et ce que nous découvrons aussi aujourd'hui, nous chrétiens, parce que le Dieu qui les a délivrés de l'esclavage est le même que celui qui nous délivre du notre.

Si nous avions besoin de trouver une raison d'adorer le Seigneur, ne serait-ce pas pour la libération de l'esclavage qu'il a obtenue pour nous? Les enfants d'Israël ont chanté un magnifique chant après leur délivrance (voir Ex 15). Ainsi, pour nous, l'expérience du culte, le sabbat, devrait être une célébration de la grâce de Dieu qui nous a affranchis, non seulement de la sanction pénale du péché (qui est tombée sur Jésus en notre faveur), mais de la puissance du péché qui nous asservit.

Que signifie ne plus être esclaves du péché ? Cela laisse-t-il entendre que nous ne sommes pas pécheurs, ou qu'il nous arrive occasionnellement de pécher encore ? Plus important encore: comment pouvons-nous apprendre à demander et à actualiser la liberté offerte par l'Évangile?