Comme nous l'avons déjà vu, le sabbat attire
notre attention non seulement sur la création, un
thème important d'adoration, mais aussi sur la rédemption.
Dans Dt 5.15 nous lisons: " Tu te souviendras
que tu as été esclave au pays d'Égypte,
et que l'Eternel, ton Dieu, t'en a fait sortir à
main forte et à bras étendu: c' est pourquoi
l'Eternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour
du repos. " Ces termes font écho au
message du premier ange, celui de la rédemption et
du salut. Cette rédemption est symbolisée
par ce que le Seigneur a fait pour les enfants d'Israël
à travers l'exode. Aucun dieu égyptien n'a
eu la force d'empêcher cette nation d'esclaves d'échapper
à son asservissement. Seul le Dieu d'Israël,
qui s'est révélé par de puissants miracles,
par sa présence majestueuse et par sa gloire aveuglante,
s'est montré capable de la délivrer "
à main forte et à bras étendu
" (Dt5.15). Dieu voulait qu'elle se souvienne
" que l'Eternel est Dieu, et qu'il n'y en à
point d'autre " (Dt4.35). Ainsi il lui a donné
le sabbat comme un constant rappel de sa grande délivrance,
et à nous, comme un rappel de l'esclavage dont le
Christ nous a libérés.
Lisez
Rm
6.16-23. Quelles promesses nous sont offertes et
comment sont-elles en rapport avec l'action du Seigneur
pour Israël en Égypte?
Le
Nouveau Testament enseigne clairement que l'esclavage du
péché exige un puissant sauveur, aussi sûrement
que ce fut le cas pour l'esclavage égyptien de l'ancien
Israël. C'est ce que les enfants d'Israël ont
trouvé dans leur Seigneur, et ce que nous découvrons
aussi aujourd'hui, nous chrétiens, parce que le Dieu
qui les a délivrés de l'esclavage est le même
que celui qui nous délivre du notre.
Si
nous avions besoin de trouver une raison d'adorer le Seigneur,
ne serait-ce pas pour la libération de l'esclavage
qu'il a obtenue pour nous? Les enfants d'Israël ont
chanté un magnifique chant après leur délivrance
(voir Ex
15). Ainsi, pour nous, l'expérience du culte,
le sabbat, devrait être une célébration
de la grâce de Dieu qui nous a affranchis, non seulement
de la sanction pénale du péché (qui
est tombée sur Jésus en notre faveur), mais
de la puissance du péché qui nous asservit.
Que
signifie ne plus être esclaves du péché
? Cela laisse-t-il entendre que nous ne sommes pas pécheurs,
ou qu'il nous arrive occasionnellement de pécher
encore ? Plus important encore: comment pouvons-nous apprendre
à demander et à actualiser la liberté
offerte par l'Évangile?