Lisez
Ex
32.1-6 et répondez aux questions suivantes:
1.
Quel événement, quel cataclysme a ouvert la
voie à une si forte expression d'une fausse adoration?
Quelles leçons à en tirer en tant qu'adventistes
du septième jour?
2.
De quoi ce faux dieu est-il fait et quel est l'enseignement
sur l'inutilité d'une telle adoration?
3.
Comment le culte rendu à cette statue contrastait-il
avec le culte que les enfants d'Israël rendaient au
Seigneur?
"Ils
se levèrent pour s'amuser ", " ton
peuple s'est perverti ", " ils se sont
bien vite écartés " (Ex
32.6-8). Ces termes reflètent difficilement le
respect et la vénération qui constituent la
veritable adoration!
La
multitude des étrangers (des Égyptiens qui
ont choisi d'accompagner Israël dans son exode ou qui
a épousé des Hébreux) a sans doute
influencé le peuple et a demandé à
Aaron la forme et le style d'adoration qui lui étaient
familiers. Quand Josué entendit le bruit s'élevant
du bas de la montagne, il se tourna vers Moïse en pensant
qu'il y avait une guerre dans le camp. Mais Moise, ayant
vécu à la Cour royale d'Egypte, savait trop
bien ce que ces bruits signifiaient. Il reconnaissait probablement
les bruits des festivités licencieuses : la danse,
la musique forte, les chants, les cris et la confusion générale
qui accompagnent un culte idolâtre (Ex
32.17-22).
Quand
les Israelites adoraient le vrai Dieu, ils le faisaient
avec humilité et respect. En adorant ce veau d'or,
ils se conduisaient comme des animaux. " Ils
échangèrent leur gloire contre la figure d'un
buf " (Ps 106.19, 20). Il semble que
la nature humaine ait pour principe de ne pas s'élever
plus haut que ce qu'elle adore ou vénère.
Notez
avec quelle vitesse et quelle facilité ils ont transigé
avec la vérité dans leur culte, avec quelle
rapidité la culture locale s'est introduite et les
a détournés du vrai Dieu. Comment avoir la
certitude qu'au cours de notre adoration, nous ne tombons
pas dans le même piège?